OM-Montpellier : "Le problème est déplacé"

Ce jeudi, la commission d'organisation des compétitions de la LFP a accédé à la requête de l'OM qui souhaitait reporter le match face à Montpellier (prévu le samedi 31 mars) au Vélodrome à une date ultérieure, afin de préparer au mieux le match retour des quarts de finale de la Ligue des Champions face au Bayern.

Certes, ce report permettra à l'OM de disposer de six jours afin de préparer le match retour en Bavière, mais la nouvelle date prévue pour la rencontre face aux Héraultais pose un nouveau problème. En effet, la rencontre face aux hommes de Louis Nicollin a été fixée au mercredi 11 avril, soit trois jours après le déplacement au Parc pour y affronter le PSG, et trois jours avant la finale de la Coupe de la Ligue au Stade de France face à Lyon. Les Lyonnais joueront eux aussi en semaine avant la finale, mais ils auront un jour de plus de récupération, puisqu'ils affronteront mardi soir le Gazélec Ajaccio en demi-finale de la Coupe de France.

Cette nouvelle date n'a donc pas vraiment satisfait l'entraîneur de l'OM Didier Deschamps : "C'est déplacer le problème. On avait fait cette demande qui nous paraissait logique et légitime. Si vous me demandez si c'est la date idéale, je vous réponds non. Est-ce qu'il y en avait une ?  En juin certainement ou fin mai" a expliqué le coach marseillais, qui se voyait peut-être déjà décider du titre entre Montpellier et le PSG...

Du côté de Montpellier, on accepte évidemment mal ce report, comme l'a confié René Girard l'entraîneur du MHSC, dans L'Equipe : "Ce n'est pas rationnel d'avoir quinze jours de repos (entre le 24 mars et le 7 avril) puis jouer trois matchs en une semaine (entre le 7 et le 15 avril). Avec cette décision on a arrangé Marseille, mais on ne nous a pas arrangés, nous."

En attendant, le Bayern jouera lui en championnat à Nuremberg (le samedi 31 mars à 15h30) entre le match aller et le retour contre l'OM. Un match en plus qui peut avoir son importance ? "Ne pas jouer ce match ne va pas nous assurer de quoi que ce soit, répond Deschamps, mais ça ne nous enlève pas nos chances, même si le Bayern en a beaucoup plus que nous."