OM-Metz : du jeu... et les trois points !

L'Olympique de Marseille reçoit Metz ce dimanche à 13 heures, et ensuite, ce sera la trêve de novembre. Une victoire suffit pour passer cette fenêtre internationale sur une des marches du podium, l'objectif pour cette saison. Mieux, un succès permettrait de prendre son meilleur paquet de chips pour suivre dans le canapé le match entre Rennes et Lyon, programmé à 20h45 le soir-même. Présenté comme ça, forcément, l'option "victoire à tout prix" semble tentante. Mais l'OM doit faire mieux que ça. Pour plusieurs raisons. 

Renouer avec la manière, comme contre Lorient

Dimanche dernier, avant de jouer Clermont, l'OM sortait d'une série de trois gros matchs, contre la Lazio, Paris et Nice, mais il n'y avait eu que trois points à l'arrivée. Alors oui, à ce moment-là, il fallait une victoire, peu importe la manière, histoire que ce groupe ne se démoralise pas. Elle a été au rendez-vous. Au niveau du jeu, ce n'était pas catastrophique, mais ce n'était pas une maîtrise folle non plus. Il y avait cependant des circonstances atténuantes. Notamment la pluie, abondante, qui ne favorise pas l'expression du beau jeu. OK, cela s'entend. Contre Metz, même sans les infos exclusives d'Evelyne Dhéliat, il y a de quoi se dire que ça devrait être plus clair de ce côté-là. Il y aura aussi un public en nombre pour pousser les Phocéens. Alors, dans un match plus abordable que celui de jeudi et la dernière réception à l'Orange Vélodrome, l'OM se doit de renouer le fil de sa victoire contre Lorient (4-1), pour boucler un beau bilan au niveau des résultats (Marseille sera alors à 3 victoires et 4 nuls depuis la dernière trêve) mais aussi au niveau du jeu. 

Après tout, Manchester City a besoin de 26 passes pour marquer... 

Car, si l'on met un peu la saison des Olympiens en perspective, Jorge Sampaoli a réussi à apporter une retouche tactique à son équipe pour plus l'équilibrer. Mais cela n'a pas suffi jeudi pour battre la Lazio. La faute à un coup de pied arrêté défensif joué trop fébrilement avant la pause et à une passe en retrait pas réceptionnée par Saliba. De quoi tout remettre en cause ? Assurer que le jeu de cette équipe, fait de trop de passes à l'arrière ne convient pas ? Ce n'est évidemment pas l'avis de l'entraîneur de l'OM, qui, même suspendu, s'assurera que ses troupes continuent à imprimer son style de jeu. Samedi, Manchester City a marqué son but du 2-0 à Old Trafford suite à une séquence de 26 passes. Aucun fan des Citizens ne se plaindra, priant pour un style plus direct. Mais à la finition, Guardiola a pu compter sur un Bernardo Silva qui s'est arraché dans la surface pour tir en forme de tacle aérien, dans le dos du défenseur. Aux Olympiens de s'en inspirer : il faut créer, mais à la fin, il faut encore avoir la rage de finir les actions. C'est le prix à payer pour passer la semaine qui suit sur un petit nuage...