Chancel Mbemba, en conflit avec l'OM, a été réintégré à l'entraînement pour des raisons légales, malgré l'avis médical officiel du club qui préconisait une opération. Cette réintégration ne signifie pas un retour en grâce, Roberto De Zerbi (comme ses dirigeants) ne comptant pas sur lui pour l'instant. L'avenir de Mbemba au sein de l'OM reste incertain.
Chancel Mbemba est de retour ! Le défenseur central international congolais, buteur avec sa sélection pendant la trêve, a fait son retour à la Commanderie et a pris part pour la première fois à une séance d'entraînement sous Roberto De Zerbi.
& , les hommes de poursuivent leur préparation au centre RLD ! #MHSCOM pic.twitter.com/3fIXdgydsq
Olympique de Marseille (@OM_Officiel) October 17, 2024
L'OM se plie à la règle
Comme l'explique RMC Sport, ce retour, principalement pour des raisons légales, fait suite à son signalement auprès de la commission juridique de la LFP. Mbemba a prouvé son aptitude à jouer, après avoir fait constater par le médecin de la sélection congolaise qu'il n'avait pas besoin d'une opération du genou, contrairement aux souhaits de l'OM. Bien qu'il ait participé à une partie de la séance, cela ne signifie pas que Roberto De Zerbi compte l'utiliser prochainement.
Pour rappel, l'été de Chancel Mbemba a été mouvementé avec une mise à l'écart dans le fameux loft, puis deux mises à pied successives. La première pour une altercation avec Ali Zarrak, le bras droit de Medhi Benatia. La seconde suite à son refus d'honorer deux rendez-vous médicaux programmés par l'OM. Le voici donc de retour, et le règlement français interdit de laisser un joueur professionnel à l'écart. Le club olympien s'y est donc plié.
Pas de changement de statut ?
Pourtant, au club, tout le monde semble aligné et le dossier Mbemba ne devrait pas évoluer. Certes, il a désormais le droit de partager le terrain et le vestiaire avec ses coéquipiers, mais il paraît improbable de le voir porter de nouveau la tunique olympienne, à la façon d'un Ulisses Garcia. À moins que Roberto De Zerbi ne fasse le forcing, ce qui n'est pas encore le cas. Affaire à suivre.