OM : Marcelino évoque les prochaines recrues et son 4-4-2 flexible !

On parle de vous qui avez l'habitude de jouer en 4-4-2. Est-ce que ça sera ce système et est-ce que vous pouvez le changer selon les rencontres ? 

Marcelino : "Nous, notre organisation va dépendre déjà des joueurs bien sûr. Ça ne s'éloignera pas beaucoup du 4-4-2, ça va dépendre de l'effectif, de l'équipe, même si on peut passer en 4-2-3-1 aussi. C'est vrai que c'est un schéma quand même très similaire, cela dépend juste des différents profils des joueurs offensifs. Après, on a aussi la possibilité de jouer en 4-3-3, mais tout ça, on verra. Ça va dépendre de l'adaptation, mais nous, on ne va pas changer notre système tout le temps selon un adversaire ou un autre. On doit d'abord se regarder nous, se concentrer sur nous-même. On doit essayer d'inculquer une idée aux joueurs, de convaincre tous les joueurs de cette idée parce que pour nous, ce qu'on a en tête, c'est ce qui nous permettra d'être le plus compétitif et le plus rapidement possible."

Vous nous avez parlé d’une idée que vous allez essayer de transmettre à vos joueurs, est-ce que vous pouvez nous préciser quelques grandes lignes tactiques que vous allez essayer de mettre en place ?

Marcelino : "Je respecte absolument toutes les idées, tous les styles, tous sont valables, mais le plus important pour nous, c’est que tous les joueurs arrivent à s’identifier à ce que nous on veut. Par exemple, je peux vous assurer que vous ne verrez pas de marquage individuel dans la saison, on ne va pas le faire, mais ça ne veut pas dire que ce n’est pas bien, c’est juste que je vois le football d’une manière différente. Je peux vous dire aussi qu’on va jouer 80 % ou peut-être 90 % des matchs de la saison avec 4 défenseurs, avec un marquage plus en zone. Ensuite, on établira des zones de pressing, mais encore une fois ça dépendra des joueurs qu’on a et de la manière dont ils sont le plus à l’aise sur le terrain pour faire ce pressing. Le contre-pressing personnellement, j’adore, ça se voit aussi que les principales équipes européennes l’utilisent aujourd’hui et que ces équipes-là en plus ce sont des équipes qui arrivent et qui gagnent la Ligue des Champions, on comprend que l’on doit un les prendre comme modèle et l’appliquer."

Quel regard portez-vous sur l'effectif avec lequel vous commencez vos premiers jours ? Quel effectif espérez-vous et quel genre de joueur attendez-vous ? Que connaissez-vous du Vélodrome ? 

Marcelino : "C'est vrai qu'il faudra faire quelques changements dans cet effectif, ça fait un moment qu'on en discute. Tout simplement parce que lorsqu'on regarde un petit peu ce qui a été fait la saison dernière, la structure était différente, donc maintenant, on aura besoin de profils de joueurs différents concernant notre style de jeu. Le style de jeu qu'il y avait l'année dernière, il y avait beaucoup de monde à l'intérieur du terrain. Nous, on veut plutôt des joueurs qui soient de côté, des joueurs qui peuvent aussi plus attaquer les espaces. Tout ça, c'est un processus. On ne peut pas avoir de pause, ni de précipitation. On doit tous discuter pour se convaincre de la même décision. Moi, je vais participer à ces décisions, je donnerai mon opinion, mais la décision définitive ne sera pas la mienne. On doit trouver quels types de joueurs on peut amener au club, mais bien sûr aussi dans un budget qui a été établi. Chaque jour, maintenant, je vais connaître mieux l'effectif, ça va nous donner aussi beaucoup plus d'informations."

"Concernant le Vélodrome, ce stade, je l'ai connu en 1985. Je suis venu jouer avec l'équipe d'Espagne des moins de vingt ans lors du tournoi de Toulon contre la France. On avait perdu 1-0 avec un but de Jean-Pierre Papin. Je m'en rappelle très bien. C'est vrai qu'à l'époque, le stade n'était pas aussi énorme, ce n'était pas celui que l'on voit aujourd'hui. J'espère prendre beaucoup de plaisir dans ce très grand stade."