OM : Marcelino, des choix qui interrogent
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 11/08/2023 à 01:00
Marcelino a vécu sa première défaite. Quelques interrogations émergent déjà...
Alors bien sûr, il n'est pas question de tout remettre en cause. Marcelino vient d'arriver comme cinq des titulaires de son onze de départ mercredi soir en Grèce. Il a ses idées et va essayer de les mettre en place. Néanmoins, quelques choix opérés par le coach espagnol interrogent.
Ounahi ailier gauche
Azzedine Ounahi n'a qu'une vraie référence. C'est une magnifique référence, puisqu'il s'agit de son Mondial 2022 avec le Maroc. Ce tournoi, il l'avait disputé au poste de numéro huit dans un milieu à trois. Bien loin du poste qui lui est dévolu depuis le début de la préparation. Ce n'est pas un ailier. Rien ne dit qu'il ne pourra pas occuper ce poste cette saison, mais sa prestation n'était pas à la hauteur. Inverser Ounahi et Ndiaye aurait par exemple pu être judicieux.
Veretout 85 minutes ?
Le choix de base est une question de goût. Préférer Jordan Veretout à Mattéo Guendouzi et Valentin Rongier ? Pourquoi pas, même si les deux autres sont bien plus populaires et ont été bien plus efficaces dans leurs aventures olympiennes. Mais comment expliquer que Veretout, pas totalement prêt comme l'ensemble de l'équipe, ne laisse pas sa place à l'un des deux autres dès le début de la 2e mi-temps ou même rapidement après l'expulsion de Kondogbia. On a du mal à comprendre, d'autant plus que le banc à ce poste est de qualité.
Et Mbemba alors ?
"Il y a eu des offres cet été, mais finalement, on s'est mis d'accord pour qu'il reste au club cette saison". Par ces mots, Pablo Longoria a annoncé que le départ de Chancel Mbemba ne se ferait pas cet été. Mais ne le voir jouer que 5 minutes donne du crédit aux rumeurs toujours actives le concernant. Et s'il n'y a ni blessure, ni dossier mercato, est-il logique qu'il ne soit pas le numéro un du poste de défenseur central ? Là aussi, même si la charnière Gigot-Balerdi a globalement été solide, ce cas est énigmatique.
Un coaching qui laisse à désirer
C'est un coaching tardif et possiblement imparfait, comme expliqué plus haut, qui nous a été donné de voir mercredi soir. Les entrants, qui auraient pu apporter du sang neuf plus tôt, ont globalement été intéressants, mais sont tous ou presque rentrés trop tard. L'OM a fini le match avec le jeune François Mughe en pointe et a tout fait pour tenir le score à dix contre onze. Il conviendra de suivre avec attention les décisions à venir et le coaching de Marcelino contre Reims ce samedi, puis contre le Pana mardi.