OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Saison

OM : les jeunes sur le banc, l'expérience a pris le pouvoir !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 12/12/2024 à 01:00

OM : les jeunes sur le banc, l'expérience a pris le pouvoir !OM : les jeunes sur le banc, l'expérience a pris le pouvoir !

Les choix de Roberto De Zerbi ne sont pas favorables pour les jeunes de l'effectif. Recrutés pour la plupart cet été, il vont devoir saisir les prochaines opportunités...

Depuis le déplacement à Lens, suivi de la mise au vert à Mallemort, Roberto De Zerbi prend encore davantage le pouvoir sur son groupe, n'hésitant pas à aligner trois fois de suite le même onze de départ (à l'exception de Merlin pour Garcia, qui était forfait à Saint-Étienne), pour trois victoires. Contre Lille, il devrait de nouveau confier les clés à son trio de briscards composé de Pierre-Emile Hojbjerg, Valentin Rongier et Adrien Rabiot. Un OM évolue désormais dans un 3-4-3 plus solide et surtout, beaucoup plus expérimenté.

L'expérience a pris le pouvoir

En défense, devant Geronimo Rulli, il a choisi d'encadrer son capitaine Leonardo Balerdi, qui compte déjà 146 matchs sous le maillot marseillais, dont 26 dans les Coupes d'Europe, avec l'expérimenté Geoffrey Kondogbia et le très sobre et plutôt fiable Amir Murillo. Au milieu, De Zerbi aligne sa paire Rongier-Hojbjerg. Dans le trio offensif, on retrouve Adrien Rabiot et Neal Maupay, deux habitués des grands championnats. Finalement, parmi les nombreux jeunes à fort potentiel de l'effectif, seuls Luis Henrique (22 ans), Mason Greenwood (23 ans) et, dans une moindre mesure, Quentin Merlin (22 ans), sont actuellement titulaires. Le latéral gauche est revenu dans le onze avec la blessure du Suisse Ulisses Garcia, qui n'a pas 18 ans comme certains le pensent, mais bel et bien 28 ans.

L'expérience, un atout majeur du moment, comme l'explique l'entraîneur de l'OM : "Les cadres, je suis très fier d'eux, Hojbjerg, Rulli, Rongier, Kondogbia, Maupay, Rabiot, Balerdi également, même s'il n'est pas très âgé. Je suis heureux de leur comportement dans l'équipe. Les autres doivent les suivre. Avoir ce genre de joueurs dans l'équipe, c'est avoir des exemples. Ceux qui ne sont pas encore au niveau doivent les suivre." Mais Roberto De Zerbi l'assure, il ne se privera pas de relancer ses meilleurs éléments prochainement : "S’ils ne jouent pas, c’est parce que j’estime que d’autres joueurs, à ce moment-là, sont meilleurs. Mais ce n’est pas pour leur faire du mal. (...) Ceux qui jouent peu en ce moment doivent faire la même chose que Valentin Rongier. Je pense à Merlin, Wahi également, Brassier, Cornélius... Ceux qui me montrent qu’ils sont meilleurs que ceux qui jouent, je changerai d’avis."

Brassier, Rowe, Wahi, Koné...

Une situation difficile pour quelques éléments, qui n'ont actuellement plus voix au chapitre. En défense, Lilian Brassier semble très loin de revenir dans le onze de départ. Depuis sa bévue d'Auxerre, il semble avoir grillé une partie importante de son crédit. Le défenseur central gauche ne jouera presque plus tant que Kondogbia donnera satisfaction. Derek Cornélius n'a pas vraiment déçu cette saison, mais pour le Canadien, le constat est le même. Ceci étant dit, il est entré en jeu dès son retour dans le groupe pour le dernier quart d'heure de jeu à Saint-Étienne. Bamo Meité, lui, n'a plus joué depuis trois mois. Il devrait quitter l'OM, possiblement en prêt, cet hiver.

Au milieu de terrain, Ismaël Koné a tellement reculé dans la hiérarchie que son coach préfère actuellement faire entrer Bilal Nadir plutôt que lui. Il n'est pas entré une seule fois depuis l'instauration du nouveau système de jeu. En attaque, Jonathan Rowe doit aussi se poser des questions, même si Roberto De Zerbi n'entend pas lâcher son joueur : "J'ai parlé avec lui hier, je lui ai dit que s'il le veut, je peux l'aider à devenir meilleur, mais il faut qu'il soit disponible et humble. Mais il a ça." Lui donner du temps de jeu en fin de match à la pointe de l'attaque est une option, mais Elye Wahi aussi attend ces opportunités. Le buteur acheté à prix d'or n'a presque plus de temps de jeu et est déjà considéré comme une doublure.

 

Luis Henrique, l'exception qui confirme la règle

 

La raison de ces temps de jeu ? La satisfaction extrême de Roberto De Zerbi, qui n'aime pas faire sortir ses "cadres" tant que le score n'est pas acquis. Ainsi, les seuls joueurs qui semblent remplaçables en cours de match dans l'esprit de l'Italien sont les latéraux, Maupay et Rongier dans le dernier quart d'heure. Ça fait peu. Et l'absence de rencontres en semaine n'arrange rien. À eux de trouver le moyen de renverser la table !