OM : les dessous de la méthode Marcelino
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 27/07/2023 à 10:35
Le nouvel entraîneur marseillais est revenu sur ses méthodes de travail et ses objectifs avec l'OM.
Méconnu par beaucoup, Marcelino s'est livré pour la première fois sur ses méthodes de travail. Dans un entretien accordé chez nos confrères de La Provence, il revient notamment sur l'exigence qui le caractérise, son style de jeu et sa relation avec ses joueurs."L’exigence amène la progression, la détente amène le confort. [...] Il faut répondre aux attentes de beaucoup de gens qui désirent nous voir travailler, faire des efforts, être compétitifs et gagner. Pour ça, l’exigence, la rigueur, l’humilité, la camaraderie sont indispensables et enrichissent une équipe", explique-t-il.
Que ce soit à Valence ou avec l'Athletic Bilbao ce dernier est adepte du 4-4-2. Cependant il devrait modifier son système cette saison : "Ça va plutôt pencher entre un 4-2-3-1 et un 4-3-3. On fera une évaluation plus précise quand on aura l’effectif définitif. Mais le plus important est le profil des joueurs. [...] Ce qui est clair c’est que l’on doit créer des associations, trouver la profondeur, et être efficace à la finition."
Le coach espagnol se confie également longuement sur ses principes de jeu et sa volonté de coller au fameux "Droit au But" : "Elle doit être organisée. L’organisation permet l’équilibre, l’équilibre permet de remporter de nombreuses victoires. À partir de là, en fonction de nos joueurs, on tentera de profiter de leurs qualités. On sait que notre public veut que l’on attaque, que l’on harcèle le but adverse, que l’on fasse des transitions rapides, qu’il y ait de l’intensité, du dynamisme. C’est ce que l’on veut proposer. Une des raisons de notre venue à l’OM est la similitude entre ce que demande le public et notre idée de jeu."
"J'essaie d'être le même avec tous"
Réputé pour être proche de ses joueurs, il base ses relations sur le "dialogue" et la "sincérité" que ce soit avec les titulaires ou les remplaçants, pas de différence pour Marcelino. "Pour moi, il n’y a ni titulaires ni remplaçants. J’essaie d’être le même avec tous, tant au niveau humain que professionnel. C’est une malédiction mais une obligation en tant qu’entraîneur : il faut décider qui joue et qui ne le fait pas", raconte-t-il. "
Heureusement que l’on peut inscrire neuf joueurs sur le banc, mais on reste obligé de les discriminer. Dans le reste de la vie d’entraîneur, j’ai le devoir de ne faire aucune différence entre tous. Si l’un d’entre eux considère que je ne compte pas sur lui, je serai suffisamment sincère pour lui dire la vérité et éviter une détérioration de notre relation."