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OM : les 5 bases de la philosophie de jeu de Gattuso

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 03/10/2023 à 01:00

OM : les 5 bases de la philosophie de jeu de GattusoOM : les 5 bases de la philosophie de jeu de Gattuso

Gennaro Gattuso a déjà beaucoup parlé de football. Il va falloir que ça se mette en place sur le terrain, mais le discours est séduisant.

Gennaro Gattuso n'a pour l'instant été vu que lors de deux conférences de presse, une avant, et une après Monaco-OM. Il a pourtant déjà beaucoup parlé de ses envies en terme de jeu. Et on a aussi vu des prémices de son style contre Monaco. Voici ce qu'on peut retenir de la philosophie de jeu du coach italien et ce qu'il espère pouvoir mettre en place à Marseille.

Construction, possession et contre-pressing

Construire de derrière (comme sur le 1er but qui part de Pau Lopez et transperce Monaco en quelques secondes), avoir la possession le plus haut possible (c'est sur une de ces séquences que l'OM a inscrit son 2e but à Monaco) et contre-presser à la perte de balle. Tels sont les préceptes de jeu espérés par Gennaro Gattuso.

"J'aime partir du bas du terrain, avoir le contrôle du jeu, être en supériorité numérique avec le ballon. J'ai beaucoup d'ambition et ce ne sera pas facile au début. Je veux avoir une équipe compacte, qui a envie de travailler, de s'entraîner et qui mouille le maillot. Au Vélodrome, on a aussi besoin de ça pour nos supporters. Je veux que lorsqu'on rate une passe, on ait tout de suite envie de reconquérir le ballon. Je veux un football offensif, commander les matchs, être toujours dans la partie de terrain adverse. C'est difficile, mais c'est ce que je veux faire".

4-3-3 ou 4-2-3-1

Concernant son système, Gattuso enterre le 4-4-2 de Marcelino, et il l'assume, il n'aime pas ce schéma.

"Je ne suis pas fan des deux lignes de quatre. Je suis plus sur un 4-3-3 ou un 4-2-3-1, je ne suis pas un fan du 4-4-2. Ça fait neuf ans que je suis entraîneur. On évolue au niveau tactique et technique. Moi-même, j'ai changé ma vision du jeu. À Valence, j'ai cassé la ligne de 4 et j'ai joué avec des pieds inversés. Lippi, Ancelotti, tous mes entraîneurs m'ont apporté. J'essaie de voir aussi en fonction des joueurs, j'ai refusé des clubs car des joueurs n'avaient pas les caractéristiques pour mon jeu. Tout dépend des matchs, on peut presser plus haut, on peut aussi jouer en ultra offensif, faire de la rupture dans la ligne défensive des quatre."

Intensité

Un mot popularisé à Marseille par Igor Tudor. Gennaro Gattuso fait sienne l'expression. À lui de le montrer sur le terrain, mais l'envie est là.

"L'intensité est fondamentale dans le football moderne. Le football moderne a ce besoin d'intensité, de casser les lignes, de se trouver en un contre un, avoir une équipe rapide pour sortir de la pression, pour gagner du terrain et dérouler notre jeu. La Ligue 1 est imprévisible, on ne peut pas ne pas courir dans ce championnat, il faut de la vitesse, c'est physique."

Pas peur du un contre un

Le tout-terrain, trois attaquants sur les trois défenseurs monégasques, deux défenseurs sur les deux attaquants monégasques. Pas simple, mais la prise de risques est assumée de la part du technicien transalpin.

"On doit jouer sur les passes, la possession, accepter aussi les duels en un contre un, c'est le football moderne qui le veut. On a fait du marquage individuel dans toutes les zones. Pour jouer comme ça, pour avoir de nombreuses occasions, avoir la supériorité numérique et jouer au ballon, il faut concéder quelque chose. Il faut travailler sur cet aspect. C'est un style de jeu que je veux mettre en place, c'est un jeu difficile, mais j'ai confiance et je m'estime chanceux, car je suis conscient que l'équipe peut bien le faire."

Vidéo, datas et honnêteté

Gennaro Gattuso a presque déjà acté le fait d'être un pénible, dans le bon sens du terme. Un garçon qui va tout donner et attendre la même chose en retour de la part de ses hommes. Un comportement qu'il associe à une étude moderne des statistiques et des vidéos.

"On se base beaucoup sur les données physiques, sur les charges de travail et les données statistiques des matchs. J'ai un staff qui fait beaucoup de vidéo. On doit être un peu stressants pour les joueurs parce qu'on les pousse, mais toujours avec respect et éducation. J'étais un joueur agressif, mais en dehors, j'ai eu vraiment très peu de soucis avec mes joueurs, j'essaie de parler et d'être transparent avec eux, leur dire ce que je pense, être honnête, je pense que ça plaît. Je ne me considère pas comme un entraîneur dur. Je dois m'améliorer sur mon rapport avec les dirigeants."