OM : le plan de Sampaoli tient toujours !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 15/04/2022 à 01:00
Retour sur la victoire de l'OM au PAOK.
Froidement, on pourrait se dire que l'OM est allé s'imposer chez le deuxième de la nation qui est classée 15e à l'indice UEFA. Rien de fou. Mais pour apprécier à juste titre la victoire de l'OM au PAOK, il faut se replonger dans le contexte de l'avant-match et l'inquiétude qui pouvait en découler. L'OM se déplaçait dans un stade de 28 000 supporters chauffés à blanc avec douze joueurs de champ valides. Pas plus. Il y avait de quoi ramasser des coups dans tous les sens, se fatiguer, aller possiblement en prolongations pour se qualifier ou se faire sortir, avant d'enchaîner trois jours plus tard par un déplacement chez un Paris qui voudra un peu retrouver sa fierté. Pas le temps de souffler si deux contre-performances sont au rendez-vous puisqu'il faudra rejouer dès mercredi contre Nantes. La crainte de la fameuse spirale négative était belle et bien là. Le plan parfait, c'était un OM qui maîtrise rapidement la rencontre, avec une grosse possession et un but en contre, pour décourager les Grecs d'emballer le match avec trop d'engagement. Ne reste plus qu'à finir avec deux changements, histoire de concerner tout le monde. Bingo, c'est exactement ce qu'il s'est passé.
Gestion parfaite pour Mandanda et Payet
Une fois de plus, si c'est pour gérer des rencontres comme ça, l'OM ne pourra pas se dire que les jambes sont trop lourdes pour la suite des évènements. Jouer la coupe d'Europe et le championnat, c'est possible, il suffit de savoir gérer ses éléments. Soit en les faisant jouer, comme Steve Mandanda qui était aligné contre Montpellier dimanche, "car il lui fallait du rythme" et qui en a eu dès le début de la rencontre, soit en les faisant reposer dimanche, comme Dimitri Payet, et qui a marqué le but de la victoire. Mais comme il faut onze titulaires à chaque fois, c'est mieux aussi de compter sur des piliers qui sont tout le temps disponibles. Ce sera encore le cas de Saliba et Guendouzi pour le reste de la compétition, leur menace de suspension s'évanouissant après ces quarts de finale. Alors il y en aura toujours pour se dire que l'entraîneur argentin aurait pu faire rentrer un jeune en fin de partie. Mais est-ce qu'un jeune, par sa fougue, n'aurait pas mis la gestion générale en danger ? Et de fait, fatiguer un peu plus les organismes ? Le secret pour continuer sur les deux tableaux est peut-être là, dans les détails, à l'expérience, pour récupérer un maximum d'énergie.