OM : la grosse chance d'Amine Harit contre Bordeaux
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 07/01/2022 à 12:00
Focus sur le milieu offensif de l'OM Amine Harit, qui a une occasion en or de briller pour cette 20e journée de Ligue 1.
"Je peux comprendre Bordeaux, s'ils ont énormément de cas de joueurs importants de l'effectif et qu'ils vont devoir jouer avec des jeunes moins expérimentés, c'est clair qu'à leur place, on aurait peut-être demandé le report du match. Mais que le match soit reporté ou maintenu, on jouera à 100%. Si Bordeaux dit que c'est dommage, c'est dommage pour eux. Nous, on y va pour gagner". Compréhensif, Amine Harit n'en était pas moins déterminé ce jeudi en conférence de presse au moment d'évoquer ce Bordeaux-OM. C'est que, pour le milieu offensif, ce match est d'une importance capitale et finalement, peu importe la qualité de l'opposition. Il ne le savait peut-être pas au moment de répondre aux questions des journalistes, mais Gerson et Milik seront forfaits pour Bordeaux. Un milieu relayeur et un buteur, a priori pas le registre de l'ancien numéro 10 nantais, mais dans le système Sampaoli, cela le propulse à un rôle de titulaire en puissance. Devant Dimitri Payet en faux neuf, ou derrière le Réunionnais en meneur de jeu. Ce qui ne change pas grand-chose tant il va être demandé aux deux hommes de permuter, de combiner, d'être complémentaire.
Pour l'instant, le compte n'y est pas...
Pour Amine Harit, l'horloge tourne. Prêté par Schalke le dernier jour du mercato, il arrive, dans la deuxième semaine de janvier, au milieu de sa période à Marseille. Et autant le dire tout net, si la suite de l'aventure devait se décider là, s'il existait une option dans le contrat de cession temporaire qui indique qu'elle devient définitive au prochain match disputé, il y aurait de quoi réfléchir sérieusement et faire par exemple comme Barcelone qui ne fait plus jouer l'Autrichien Yusuf Demir pour ne pas s'engager sur le long terme avec lui. Jusqu'à présent, Amine Harit n'a participé qu'à trois victoires de l'OM en Ligue 1. Ca fait peu. A Monaco, son fameux premier match où il a signé une grosse prestation mettant à merveille Bamba Dieng sur orbite, contre Rennes où il rentre en seconde période et inscrit tout seul le but du break, et à Nantes, où sa prise de la profondeur a fait du bien à droite. C'est tout et c'est donc léger à mi-parcours. Allez, si on veut être complet, il y a aussi ce but dimanche dernier contre Chauvigny. Pas de quoi faire pencher la balance tout de même.
L'occasion est belle de marquer les esprits !
Reste que personne n'a envie de se prononcer définitivement sur Amine Harit, à qui il reste deux ans de contrat avec Schalke à l'issue de la saison, alors que le club de la Ruhr, actuellement 4e de deuxième division allemande, est loin d'être assuré de remonter en Bundesliga. Car le joueur a montré qu'il avait un potentiel technique intéressant et qu'il n'a peut-être pas toujours été utilisé à son poste. C'était d'ailleurs son principal argument de défense ce jeudi en conférence de presse. Sans Milik ni Gerson, il semble désormais favori pour occuper une des deux places qui lui plaît le plus dans le 4-1-4-1 actuel. Soit meneur, soit faux neuf, comme à Monaco. Une occasion en or de montrer qu'il peut s'inscrire à Marseille dans la durée. Et, sans lui mettre la pression, ce serait mieux de saisir la perche. S'il ne fait pas parler sa supériorité technique dans ce match-là, face à ce Bordeaux-là, cela risque d'être compliqué de se dire que ça viendra plus tard, quand Sampaoli aura à nouveau les options Gerson, Milik, voire Bamba Dieng qui rentrera bien de la CAN un jour. Et Harit est bien placé pour savoir qu'une demie-saison, ça passe très vite...