OM : la FFF confirme qu'il n'y avait pas penalty contre Murillo à Rennes !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 13/01/2025 à 20:57
Une évidence pour tous ceux qui ont regardé le match... sauf l'arbitre de la VAR.
Une fois de plus, la direction technique de l'arbitrage peut remercier Geronimo Rulli. Le portier argentin de l'OM répare les injustices causées par les sifflets de Ligue 1. A Lyon en septembre, Lacazette était hors-jeu au moment de l'action où Valentin Rongier fait faute mais cela n'avait pas été pris en compte par la VAR. Pas un problème, l'Argentin avait arrêté la tentative. Il a récidivé samedi à Rennes, alors que la faute était carrément inventée par la VAR. L'arbitre n'avait rien sifflé sur ce ballon venu du ciel qui a effleuré la main de Murillo sans en changer la trajectoire. Mais appelé par la VAR, Abdelatif Kherradji n'a pas voulu aller contre ses confrères et il a désigné le point de penalty. Même si l'OM a gagné, il y avait des questions à se poser.
Pour Mickael Landreau, conseiller des arbitres, la direction de larbitrage va communiquer, cest le cas cette saison à froid via des rapports sur le site de la LFP, sur les décisions prises lors de ce Rennes-OM par larbitre de la rencontre. On a hâte @romcanuti @RomainHaering pic.twitter.com/A13lWFfQuk
Le Phocéen (@lephoceen) January 13, 2025
Ce lundi, la FFF, dont dépendent les arbitres, a communiqué comme prévu sur le sujet. Et le constat est sans appel, voici leur constat :
"Dans la surface de réparation marseillaise, le gardien de but dévie un tir et le ballon s’élève dans les airs. Les joueurs n°62 marseillais et n°33 rennais sautent alors pour disputer le ballon de la tête. Ce dernier retombe sur le dos de la main du défenseur marseillais. L’arbitre ne détecte pas le contact entre le ballon et la main, et laisse le jeu se dérouler. L’arbitre vidéo vérifie la situation et invite l'arbitre à revoir les images en bord de terrain, jugeant cette absence de coup de sifflet comme une erreur manifeste. L’arbitre décide finalement de modifier sa décision initiale et accorde un pénalty comme sanction du contact entre le ballon et la main.
Le contact entre la main et le ballon se produit alors que le bras du défenseur redescend naturellement après le duel aérien, sans prise de risque du défenseur. Conformément aux Lois du jeu, la position du bras au moment du contact peut donc être considérée comme étant une conséquence du mouvement du corps du défenseur dans cette situation spécifique. Le visionnage en bord de terrain et le pénalty n’étaient donc pas attendus".
Comme relevé dans le Talk Show, que vous pouvez retrouver en vidéo, l'arbitre a voulu compenser en seconde période avec une main d'un défenseur de Rennes dans sa surface sur un coup franc d'Hojbjerg. Situation une nouvelle fois checkée par la VAR pour une annulation du penalty, pour toujours plus d'incohérence. A ce sujet, voici la position de la direction de l'arbitrage :
"Un coup franc direct est frappé par le joueur n°23 marseillais depuis l’extérieur de la surface de réparation rennaise, avec un mur défensif positionné dans la surface de réparation. Dans la trajectoire du ballon, le joueur n°7 rennais, positionné dans le mur, touche le ballon de l’avant-bras droit et le dévie. L’arbitre ayant perçu ce contact, décide d'accorder un pénalty. L’arbitre vidéo vérifie alors si la décision de l'arbitre est une erreur manifeste et invite ce dernier à voir les images en bord de terrain afin de modifier sa décision initiale. L’arbitre décide finalement d'annuler le pénalty et reprend le jeu par une balle à terre dans la surface rennaise au profit du gardien de but.
Les images montrent clairement que le joueur rennais tente de se protéger du ballon, en repliant les deux bras sur le torse. Ce geste du défenseur ne génère aucune augmentation artificielle de la surface couverte par son corps. Même si le contact entre le bras et le ballon existe, il ne revêt aucun caractère illicite au sens des Lois du jeu. L’arbitre vidéo est donc intervenu à bon escient et l'arbitre a corrigé sa décision avec lucidité".
On en revient donc toujours à ce manque de cohérence dénoncé par Pablo Longoria lors de son bilan du mois de décembre.