OM-Feyenoord : Sampaoli a une grosse revanche à prendre
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 05/05/2022 à 01:00
Tantôt dépassé, tantôt surclassé, l'OM de Jorge Sampaoli a une sacrée revanche à prendre ce soir, pour emmener l'OM en finale de la Conference League, le 25 mai à Tirana.
Au match aller, la semaine dernière, Jorge Sampaoli avait vu le Feyenoord Rotterdam poser énormément de problèmes à son équipe de l'OM, notamment avec des ballons longs dans le dos de la défense phocéenne.
Réussir à appliquer son envie de maîtrise totale
Alors qu'il souhaitait que l'OM lutte pour la la possession du ballon, comme toujours, tout en se projetant rapidement avec la vitesse de Dieng et Bakambu, pour éviter de subir les vagues hollandaises, son équipe n'y était parvenue qu'en deuxième période, sans jamais parvenir à recoller au score. Cette fois-ci, le technicien de l'OM envisage-t-il de jouer plus haut, avec une maîtrise totale ? C'est ce qu'il a défendu hier en conférence de presse : "Cela dépendra essentiellement de l'idée de s'installer le plus possible dans le camp adverse, et de dominer la balle et de la contrôler en ayant de la patience pour se créer des occasions à partir de ce contrôle footballistique, qui est la base de l'équipe comme on l'a vu lors de cette longue saison. C'est grâce à cela que nous sommes encore en course dans plusieurs compétitions. Si on s'énerve, si on se stresse, on risque de se retrouver face à des situations défavorables. On a une manière de jouer, une forme de jeu, il faut qu'on la respecte, c'est celle qu'on connaît le mieux. Sortir rapidement, pour qu'ils reviennent rapidement, pour moi ce serait une erreur."
1991, 1993, 1999, 2004, 2018... et 2018 ?
Patienter, maîtriser, en évitant le pressing et les contres dévastateurs de Dessers ou Sinisterra. En montrant davantage d'agressivité ? Pas forcément : "L'effectif est construit pour autre chose. On n'a pas des joueurs de cette caractéristique. On a construit une équipe avec des outils dont on disposait par rapport au jeu, pour avoir le contrôle". Face au coach du Feyenoord, Arne Slot, qui a avoué être un grand fan du style de l'Argentin, le maître ne devra pas se laisser dépasse par l'élève. Aux joueurs Olympiens également de retrouver un niveau de jeu conforme aux attentes, dans un Orange Vélodrome qui ne demandera qu'à bouillonner, comme en 1991, en 1993, en 1999, en 2004 et en 2018, lorsqu'il avait fallu se qualifier pour des finales de coupe d'Europe. On attendra qu'il soit 23 heures pour savoir si on peut ajouter une nouvelle épopée à cette belle liste. Ca passera forcément par un match qui donnera du plaisir. A Jorge Sampaoli de trouver la clé.