OM : faut-il changer les pistons avant le sprint final ?

Depuis le début de saison, le jeu de l'OM est dicté par certaines constantes incontournables : intensité, pressing, dépassement de fonctions et utilisation optimale des côtés via les deux pistons. Sauf que depuis quelques matchs, Jonathan Clauss et Nuno Tavares ne sont vraiment pas dans le coup. Leur influence dans le jeu est pauvre et leurs erreurs techniques plus fréquentes. Après le match de Reims, où ils devraient jouer tous les deux, faudra-t-il innover à ce poste en changeant quelque chose ?

Insister avec eux aurait tout de même du sens

Si la déception actuelle est importante, c'est aussi parce que l'apport de ces deux joueurs a été très important dans la réussite de l'équipe d'Igor Tudor. Avec 10 passes décisives pour Clauss et 6 buts pour Tavares, Igor Tudor tient deux des joueurs les plus décisifs de la saison. A titre de comparaison, quand Tavares met six buts, c'est plus que le total cumulé de Cengiz Under, Amine Harit et Ruslan Malinovskyi (un total de cinq). Et Jonathan Clauss, lui, avec dix passes décisives, est proche du record de passes décisives réalisées par un latéral dans le top 5 Européen détenu par Trent Alexander-Arnold, qui en avait fait 12 avec Liverpool en 2018-2019. Alors, oui, ils sont moins bons et ça coûte cher à l'OM ces derniers temps, notamment à domicile, mais faut-il pour autant envisager d'autres solutions pour relancer la machine ? 

Quelles alternatives ?

Pour le sprint final de 10 matchs, après Reims et la trêve internationale, faudra-t-il installer d'autres joueurs sur les flancs marseillais ? Les solutions ne sont pas légion, mais il y en a. La première serait d'utiliser une doublure naturelle. Sead Kolasinac peut répondre à la problématique, même si à ce poste, il est moins brillant qu'en défense centrale, mais il reste fiable. Dans ce cas, il faudra aussi que Tudor recompose sa défense centrale type, où le Bosnien s'est imposé. Issa Kaboré est aussi une alternative mais il ne semble pas avoir ce qu'il faut pour s'imposer sur la durée dans un sprint final. Reste une option, qui a bien marché en janvier : Cengiz Under. Le Turc a été très intéressant à ce poste et ressemble à une belle alternative. Mais sa présence en piston droit poserait d'autres enjeux d'équilibre. Cela ferait aussi une place en plus disponible dans le trio offensif, soit pour Mattéo Guendouzi, soit pour un nouveau joueur à envoyer au feu. Dimitri Payet, Azzedine Ounahi et Vitinha n'attendent que ça...