OM : et Vitinha dans tout ça ?

C'est lui le grand perdant du départ de Marcelino. Le coach espagnol, qui ne le portait pas dans son cœur au tout début de la saison, a fini par lui donner sa confiance. Résultat : Vitinha a été élu Phocéen du mois d'août, lui qui a inscrit deux buts importants contre Reims et Metz.

Depuis ? Presque plus rien. Et pour cause, ni l'éphémère Pancho Abardonado, ni le nouveau taulier Gennaro Gattuso ne lui ont donné de la confiance et du temps de jeu. Titulaire trois fois sur sept avec Marcelino, il n'aura démarré qu'un match, le plus compliqué, à Paris, avec les deux coachs plus récents. Et Pancho l'avait remplacé à la pause. Marcelino lui a donné 49 minutes par match en moyenne, tandis que les Pancho et Gattuso ne lui ont accordé que 19 minutes de moyenne par match. Forcément, on ne retient que le pire et son occasion manquée à Paris, par exemple.

Mais avec le niveau actuel du trio offensif, composé d'Ismaïla Sarr, d'Iliman Ndiaye et de Pierre-Emerick Aubameyang, il semblerait logique que l'international espoirs portugais ait vraiment sa chance jeudi contre l'AEK Athènes, soit à la place d'Aubameyang, soit en sortant un des ailiers pour faire glisser l'ancien buteur de Dortmund à gauche. Alors qu'il avait essayé de convaincre Igor Tudor, sans succès, qu'il avait convaincu Marcelino, il va devoir prouver à Gennaro Gattuso que l'Italien peut lui faire confiance. C'est loin d'être gagné, mais le Portugais ne démérite pas et ne pourra pas faire pire que le trio de samedi soir à Nice.

Une titularisation de Vitinha permettrait aussi à l'ancien Gunner de voir qu'il n'est pas seul et qu'il a l'obligation de porter l'attaque de l'OM, au moins en termes d'efficacité. Pour l'instant, Aubameyang n'a marqué que dans trois matchs depuis le début de la saison. C'est vraiment trop peu pour être intouchable.