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Saison

OM : du smoking au bleu de chauffe

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 03/11/2014 à 12:00

OM : du smoking au bleu de chauffeOM : du smoking au bleu de chauffe

Dimanche au Vél', les Olympiens ont dévoilé une nouvelle panoplie. La victoire au courage, contre le cours du jeu. Inquiétant et rafraîchissant en même temps, à une semaine du Clasico.

Depuis la deuxième journée et la défaite à domicile face à Montpellier, l'OM de Bielsa nous avait fait prendre de mauvaises habitudes. Celles d'une équipe martyrisant ses adversaires jusqu'à les faire plier, à coup de pressing, de passes lasers, de jeu vertical et d'exploits individuels et collectifs de ses attaquants en feu. Seul l'Olympique Lyonnais avait échappé à la correction, grâce à un schéma de jeu bien senti, mais aussi, et surtout, avec beaucoup de réussite. Dimanche soir au Vél', cette réussite a échappé aux Lensois, et elle est venue à la rescousse des coéquipiers de Mandanda, déterminant dans les arrêts de jeu. Sa parade pouvant être qualifiée de but de la victoire.

La défense à trois toujours pas assimilée

L'OM a donc, involontairement, changé de stratégie, en grattant trois points pas forcément mérités. Pourquoi ? Déjà parce qu'on ne peut pas exploser tout le monde, la Ligue 1 n'étant pas le néant que l'on dénonce régulièrement. Ces jeunes Lensois inconnus du bas de tableau nous l'ont fièrement démontré. Aussi parce qu'il est impossible, psychologiquement et physiquement, de maintenir un tel niveau de jeu et d'engagement sur 38 journées. Ceux qui suivaient le Bilbao de Bielsa en Liga nous avaient mis en garde, et ils avaient raison. Le phénomène d'usure est inévitable, et il faut savoir tirer d'autres ficelles pour mener à bien un tel projet sur une saison entière. Le match de dimanche nous l'a prouvé. Autre facteur, les adversaires ne sont pas totalement idiots, et les Fournier, Montanier et autres Kombouaré ont bien compris que la jeune bande à Bielsa s'emmêlait les pinceaux dans ce schéma à trois défenseurs. L'Argentin ne veut pas abdiquer et persiste dans cette voie contre vents et marées, mais il faudra encore du temps à ses joueurs pour la maîtriser totalement.

Ce match, qualifié de formalité en début de journée, a tourné au supplice pour les onze Phocéens et les supporters. La faute à quoi ? La faute à qui ? À Bielsa ? Aux absents ? À Doria ? À Payet ? On a tout lu et tout entendu après ce drôle de spectacle en prime time. Et alors ? Après tout, n'a-t-on pas le droit, de temps à autre, d'avoir un coup de moins bien ? Ne peut-on pas s'offrir un match à suspense de temps en temps ? Pour le coup, les 53 000 spectateurs en ont eu pour leur argent, avec en plus, cinq minutes offertes.

Meilleure attaque, meilleure défense... meilleur entraîneur

L'OM est leader du championnat avec quatre points d'avance, et le restera quoiqu'il arrive dimanche prochain au Parc des Princes. Le rappeler ne fera jamais de mal. L'accident évité de justesse face aux Lensois peut nous faire douter, mais nos adversaires continuent de trembler à la lecture du classement ce lundi : 28 points en douze matchs, meilleure attaque, meilleur buteur... et on rajoutera, de manière subjective, mais pas que, meilleur entraîneur.

Alors, savourons ces trois points tirés par les cheveux, en attendant de voir ce que le professeur Bielsa va nous préparer pour le Parc, sans ses blessés et suspendus. N'oublions pas que, pour l'instant, le stress plane sur la capitale. Ici, on crie, on souffle, on tremble, on exulte, et à la fin, on chante. Continuez comme ça les gars, sans pression, on a envie de vous faire confiance !