OM : des regrets sur le rôle de Payet cette saison ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 17/05/2023 à 16:30
Seulement 961 minutes de jeu à son actif cette saison, Dimitri Payet a montré, lors des derniers matchs, qu'il aurait pu avoir un rôle plus important.
Buteur face à Angers et Lens pour les deux derniers matchs de l'OM, Dimitri Payet a montré qu'il pouvait largement encore aider son équipe. Dimanche, face au dernier du championnat, le capitaine de Marseille s'est régalé sur le terrain. Il était titulaire, pour la première fois depuis le match face à Annecy, et a rappelé à tout le monde (surtout à son entraîneur) l'étendue de ses qualités. Un but, sept duels gagnés, des gestes techniques à foison et des caviars distribués à ses coéquipiers, le numéro 10 marseillais a prouvé, encore une fois, qu'il aurait pu avoir un rôle plus important cette saison...
La prestation de notre face à Angers
Olympique de Marseille (@OM_Officiel) May 16, 2023
1 but
7 duels gagnés
9 ballons touchés dans la surface adverse.#OMSCO pic.twitter.com/lTH6lJWPgB
Quel est le problème ?
La saison dernière, Dimitri Payet était l'un des Marseillais les plus utilisés. C'était l'un des meilleurs sur le terrain, il était impliqué sur 29 réalisations, avec 16 buts et 13 passes décisives, en 46 matchs (toutes compétitions confondues). A titre de comparaison, sous Igor Tudor, le Réunionnais a disputé 27 rencontres sur 45 possibles, soit seulement 961 minutes. Comment est-il possible de passer d'un joueur important, avec l'une des meilleures saisons de sa carrière dans les jambes, à un remplaçant du remplaçant, qualifié par certains de "trop vieux et lent" ? Il n'y a pas de "problème Payet", si Igor Tudor ne l'aligne que très peu, c'est qu'il juge que Ruslan Malinovskyi, Cengiz Ünder et Mattéo Guendouzi occupent le rôle du "second attaquant", dans son système, mieux que l'ancien joueur de West Ham. Il est bon de rappeler que le coach croate n'a aucun souci avec Payet et que le choix est purement sportif. "Je suis désolé de cette situation, parce qu'il a très bien joué la saison dernière, c'était un autre foot, à un autre rythme, davantage fait pour ses qualités", avait déclaré l'ancien entraîneur de l'Hellas Vérone, en conférence de presse. Des mots rassurants, qui viennent également appuyer le profond respect de l'entraîneur marseillais pour son capitaine. "Dimitri s'est très bien comporté, il a une carrière extraordinaire. Je vois qu'il aime ce club. Je ne sais pas s'il va devenir entraîneur, mais s'il le devient, à mon avis, il sera bon, parce qu'il regarde les matches, il est dedans, il parle à l'équipe. Il faut le voir les motiver avant qu'ils ne sortent du vestiaire, les soirs de match", a ajouté le Croate.
Il aurait pu avoir un rôle plus important ?
On se rappelle tous encore de son entrée, le 13 novembre dernier, face à Monaco, qui avait permis à son équipe de gagner le match 3 but à 2, alors qu'elle perdait 2-1 avant son entrée. C'était Amine Harit, sortie sur blessure, qui lui avait alors cédé sa place à la 61e. Vingt-neuf minutes avaient suffi à Payet pour montrer l'étendue de son talent, face à une très bonne équipe de Monaco. Il avait même distribué deux passes décisives, à Jordan Veretout et Sead Kolasinac, synonymes de victoire cruciale. Après cette rencontre, nombreuse étaient les personnes qui revoyaient le rôle du Réunionnais dans l'équipe. Surtout après la blessure du milieu offensif marocain, qui laissait derrière lui une place dans le XI. Pourtant, depuis cet événement, Payet n'a débuté que cinq rencontres. Face à Toulouse (victoire 6-1), Montpellier (victoire 1-2), Nice (défaite 1-3), Annecy (en Coupe de France) et Angers (victoire 3-1). A côté de ces cinq matchs, l'attaquant marseillais ne s'est contenté que de quelques minutes, voire d'une place sur le banc sans rentrer. Pourtant, contre Monaco, Montpellier, Toulouse, ou encore plus récemment Lens et Angers, le capitaine de l'OM a prouvé qu'il avait encore les qualités pour aider son équipe. On ne parle pas d'une place de titulaire indiscutable, mais d'un statut qui aurait pu être revu à la hausse, surtout après les blessures de Harit et Ounahi, et les méformes en fin de saison de Guendouzi et Malinovskyi.