Le coach croate de l'OM commence à faire parler de lui en Serie A.
Si Igor Tudor est aujourd'hui l'entraîneur en vogue en Ligue 1, ses performances avec l'OM commencent inévitablement à faire parler de lui en dehors des frontières, et donc en Italie. Cette Serie A qui l'a adopté il y a déjà longtemps, lorsque le géant croate occupait l'axe défensif de la Juventus de Turin. Et c'est justement de la Juve dont on parle actuellement, puisque le nom de Tudor était cité cette semaine par le Daily Mail parmi les idées possibles en cas de départ de Massimiliano Allegri. Mais les supporters olympiens peuvent se rassurer, car il n'est évidemment pas question d'un départ de Tudor de l'OM cette saison. Toutefois, il est intéressant de se pencher sur l'image que donne le Croate actuellement en Serie A.
"Ce qui fait que l'on parle de lui en ce moment, c'est qu'il réussit à rivaliser avec le PSG et qu'il l'a même battu en Coupe de France"
Cette semaine, le journaliste italien Alessandro Grandesso écrivait justement sur Igor Tudor dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. Pour Le Phocéen, il confirme que l'intérêt pour le travail du Croate commence à germer en Italie : "Il était intéressant pour nous de regarder comment il allait travailler à Marseille, qui est un club plus important que Vérone ou les autres clubs où il a exercé. Mais ce qui fait que l'on parle de lui en ce moment, c'est qu'il réussit à rivaliser avec le PSG et qu'il l'a même battu en Coupe de France, parce qu'il faut avouer qu'en Italie, on parle surtout du PSG en Ligue 1. Ce match face à Paris représente sa personnalité, avec l'agressivité dans le jeu, la cohérence et la modernité tactique." Une panoplie qu'on lui connaissait déjà au Hellas, et qu'il confirme aujourd'hui avec l'OM.
"Il est en train de se faire un nom parmi les entraîneurs émergents en Europe, même si le championnat français est moins suivi"
Cela fait-il pour autant de lui une cible à court terme pour les clubs de Serie A ? Pas forcément aujourd'hui plus qu'hier, car Tudor a déjà un nom là-bas. En revanche, il est clair que son ascension est surveillée. "Il était déjà observé en Italie, confirme Grandesso, car ce qu'il a fait à Vérone était intéressant, et il avait travaillé avant avec Pirlo à la Juve. Mais on a quand même a été surpris de le voir partir en France. Là, il est en train de se faire un nom parmi les entraîneurs émergents en Europe, même si le championnat français est moins suivi. Et on a aussi écrit sur le fait qu'il a connu des débuts compliqués au Vélodrome avant d'être complètement reconnu aujourd'hui." Et la Juve ? Y a-t-il vraiment de quoi s'inquiéter en cas de changement de coach chez la Vieille Dame ? Pour notre interlocuteur, ce n'est pas un sujet actuellement. "À la Juve, on parle aussi de De Zerbi, mais ce club est dans une telle situation qu'il faudra attendre la fin de la saison pour voir ce qu'il va se passer, explique Grandesso. Cela dépendra des dirigeants qui seront en place, et s'ils miseront sur un jeune entraîneur ou plutôt un grand nom. C'est trop tôt pour parler de Tudor ou de n'importe qui là-bas." Nous voilà rassurés...