OM : Clauss juge sa saison et se projette sur la prochaine

Tu nous as expliqué que pour toi, le fait d’enchaîner les matchs tous les trois jours, la Coupe d’Europe... C’était quelque chose auquel tu n’étais pas habitué. On dit que les joueurs grandissent plus vite quand ils viennent à l’OM. Est-ce que tu penses avoir franchi un cap ?

Jonathan Clauss : "Oui, je pense sincèrement avoir franchi un cap. Je crois que j’ai fait pas mal de matchs cette saison. Je n'étais pas spécialement préparé physiquement et mentalement à le faire. Évidemment qu’on apprend extrêmement vite. L’avantage aussi, c’est que je m’en suis sorti indemne et que je sais ce qu’il me reste à faire encore pour justement pouvoir enchaîner ces matchs et ces performances avec tout ce que ça comporte. Et justement, ça met aussi le doigt sur les choses à améliorer dans certains domaines, que ce soit le football, mais le hors-football aussi pour pouvoir tenir la distance et grandir encore plus vite."

Est-ce que tu te vois rester encore quelques saisons à Marseille ?

J.C. : "Pour la suite, évidemment que je me vois rester là encore quelques années. J’aimerais bien. C’est toujours un honneur de jouer à Marseille, donc plus longtemps j’y reste, mieux je me porte."

Depuis plusieurs mois, tu es bien meilleur sur le flanc gauche, alors qu’on t’a connu, depuis le début de ta carrière, très bon à droite. Est-ce que tu es d’accord avec ça et est-ce que tu as des explications ?

J.C. : "Je n’ai pas spécialement d’explications. Je trouve déjà que mes performances sont meilleures parce que j’ai fait en sorte d’être meilleur aussi. J’ai eu une période de creux, un petit peu, où il a fallu digérer pas mal de choses et que peut-être que physiquement, à un moment donné, ça a péché un peu. Maintenant voilà, c’est surtout mon aspect physique et mental où j’ai remonté la pente. Après, je pense que de par les circonstances, oui j’ai joué à gauche donc effectivement, mes performances à gauche peut-être qu’elles ont forcément tapé dans l’oeil car ce n’est pas mon poste de prédilection. Mais en même temps, je pense que même à droite, physiquement et mentalement, en étant bien, j’aurai sans doute fait les mêmes."