OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Saison

OM : ce que Sampaoli imprime dans la tête de son équipe

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 28/01/2022 à 01:00

OM : ce que Sampaoli imprime dans la tête de son équipeOM : ce que Sampaoli imprime dans la tête de son équipe

Jorge Sampaoli a bien opéré une révolution dans le jeu de l'OM et ses joueurs suivent le mouvement.

Evidemment, quand la victoire n'est pas au rendez-vous, il y a de quoi déprimer pour les supporters olympiens. Car le jeu de possession prôné par Jorge Sampaoli et son staff ne peut être viable qu'avec des résultats au bout. Mais cela prend du temps et force est de constater que ses joueurs adhèrent à la méthode contre vents et marées.

"Le coach nous l'a déjà dit : parfois, il faut frapper !"

Pas de véritable suspens en conférence de presse hier quand les journalistes ont demandé à Valentin Rongier pourquoi l'OM frappait si peu au but aux abords de la surface. L'ancien Nantais, qui a d'ailleurs failli planter son but le week-end dernier à Lens, a expliqué pourquoi les Marseillais ont des lacunes dans ce domaine (voir en vidéo) : "Peut-être qu'on devrait frapper un peu plus souvent, surtout contre des blocs bas. C'est la philosophie que le coach veut nous faire intégrer, dans notre tête et dans notre jeu. Il faut déstabiliser l'adversaire par le jeu. Quand on est aux abords de la surface, on essaie de trouver des combinaisons, des redoublements de passes... Parfois trop. Le coach nous l'a déjà dit : parfois, il faut frapper ! C'est vrai que parfois, on abuse un peu."

Si le style de jeu de Sampaoli peut agacer, une véritable révolution est en marche

Cet abus dont parle Rongier a souvent pu agacer, en tribunes comme devant les postes de télévision. Sauf que l'OM a bien entamé sa révolution depuis l'été dernier et que rien ne se fait sans couac ni sans douleur. Le latéral-milieu de terrain précise en tout cas comment son coach veut que son équipe s'approche de la surface adverse : "Ce sont des circuits de passes, des mouvements... Regarder le déplacement de ses partenaires, attirer un joueur pour plonger dans le dos... Plein d'automatismes, du travail au quotidien, comme dans la qualité des passes. On essaie de faire des passes fortes dans les pieds pour apporter de la vitesse. Il y a plein de choses mais je ne vais pas tout dévoiler." Sans tout dévoiler, on comprend également que le jeu demandé par l'Argentin est limpide pour ses joueurs. Reste, à présent, à se montrer plus juste dans le dernier geste à l'Orange Vélodrome. Dès ce samedi en coupe de France contre Montpellier ? Chiche...