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Saison

OM-Arsenal 1-2 : dominer n'est pas gagner

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 18/09/2013 à 22:40

OM-Arsenal 1-2 : dominer n'est pas gagnerOM-Arsenal 1-2 : dominer n'est pas gagner

Volontaires et dominateurs, les Olympiens ont malheureusement encaissé un but après l'heure de jeu sur une erreur individuelle. Arsenal s'est imposé 1-2 au Vélodrome.

1-2

Marseille - Arsenal | LdC | Journée 1
mercredi 18.09.2013 | 20:45 sur
à Marseille (Stade Vélodrome)
Arbitre : M. Benquerença

Chaque année, la Ligue des Champions revient avec la même musique. Le même générique passé dix fois en boucle à la télévision, avec un visage illuminé des joueurs qui s'apprêtent à la découvrir. Avec aussi les mêmes phrases des spécialistes, ou des experts, appelez-les comme vous voulez. Chaque année, ils répètent la même phrase : "À ce niveau-là, la moindre erreur se paye cash". On a beau le trouver rébarbatif, ce gimmick n'est jamais démodé. Dans ce match contre Arsenal, Morel a fait un bon match. Il a su mettre Sagna à terre lorsque ce dernier a voulu le déborder, il est allé chercher des balles chaudes dans les pieds quand il le fallait. Mais peu après l'heure de jeu, sur un centre de Gibbs, il s'est totalement troué sur sa tête. Le ballon est parti en arrière, là où se trouvait un Walcott qui n'attendait que ça pour crucifier Mandanda. Il n'en a pas fallu plus à Arsenal pour venir prendre les trois points dans ce premier match de poule.

L'OM domine au nombre d'occasions

Comme tout bon match de Ligue des Champions qui se respecte, la rencontre démarre avec beaucoup d'intensité. Une grande attention de la part des deux équipes, conscientes que le moindre aléa technique ne sera toléré. Au bout de quelques minutes, les Anglais, constatant qu'il y a peut-être un coup à jouer dans le dos de Morel, tentent d'alerter Walcott en profondeur. Le feu follet s'offre deux tentatives, dont un lob, pas si dangereux. Mandanda n'a pas aussi chaud que Szczesny au bout de vingt minutes. Après que Gignac ait tenté sa "spéciale" sur le côté gauche (au-dessus), André Ayew se voit idéalement servi dans les six mètres pour mettre sa spéciale à lui, la tête croisée. Cette dernière passe juste à côté. À la 38e minute, les Olympiens procurent un autre frisson au Vél avec un une-deux Payet-Valbuena, qui propulse le numéro 17 seule dans la surface adverse sur le côté droit. Son centre fort devant le but trouve le tibia de Mertesacker qui envoie la balle à peine trop haut, au même endroit où Gignac place sa tête sur le corner qui suit. À la pause, l'OM ne peut pas parler de domination outrageuse, mais Élie Baup et ses hommes prouvent qu'ils n'ont rien à envier à la formation du Big 4 anglais.

Arsenal fait parler l'opportunisme

Bonne nouvelle, ils reprennent les débats avec les mêmes intentions. Tout juste revenu des vestiaires, Fanni monte, demande la balle dans la surface en étant totalement démarqué, l'obtient, contrôle et cale une belle reprise de volée. S'en suit une séquence un peu plus débridée où les deux formations se donnent coup pour coup. Özil talonne pour Walcott dans la course qui bute sur Mandanda. Payet répond avec une volée à ras de terre et croisée sur un centre au second poteau. C'est ensuite Wilshere qui place une bonne reprise sur un centre de Sagna. Puis c'est au tour de Gibbs de sauver sur sa ligne une balle que Mertesacker s'apprêtait à rentrer dans ses buts sur une déviation similaire à celle de la première période. Malheureusement, la tentative suivante pour Arsenal est la bonne, avec ce centre de Gibbs sur la tête de Morel dans un premier temps. Sonnés, les Marseillais tentent de se remettre dans le sens de la marche avec un Mathieu Valbuena qui multiplie les tentatives de loin, mettant à contribution le portier polonais. Suite à un numéro de dribbles de Jordan puis d'André Ayew, "Petit Vélo" tâte également du petit filet sur une reprise en bout de course. Mais en fin de match, les Gunners profitent de la débauche d'énergie phocéenne : après un avertissement en forme de frappe croisée d'Özil, c'est Ramsey, comme il y a deux ans, qui indique au public qu'il peut rentrer, sur un rush plein axe conclut par une frappe lourde à l'entrée de la surface. Maigre consolation, André Ayew va chercher un penalty sur une conduite de balle dilettante de Ramsey dans sa surface. Jordan le transforme. Dans un groupe aussi serré, le goal-average peut compter.

Temps : beau
Terrain : bon
Spectateurs : 40 000

But(s)
J. Ayew (92e, sp)Walcott (65e)
Ramsey (84e)
Carton(s) Jaune(s)
Nkoulou (41e)Ramsey (54e)
Carton(s) Rouge(s)
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13 20

13 20 Arbitre : M. Benquerença

Remplacements : Payet Ayew 73e | Imbula Thauvin 80e | Valbuena Khalifa 89e

Non entrés : Samba, Mendy, Cheyrou, Lemina

Remplacements : Walcott  Monreal  78e | Flamini  Miyaichi  89e

Non entrés :Fabianski (g), Vermaelen, Jenkinson, Hayden, Akpom