OM 6-1 Toulouse : on veut plus de boxing day !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 30/12/2022 à 01:00
Retour sur la victoire de l'OM 6-1 contre Toulouse.
Comme à l'époque de Marcelo Bielsa, l'OM a cartonné Toulouse 6-1 pour la reprise de la Ligue 1. Un festival bienvenu d'un point de vue comptable : au même moment, Lens s'est fait accrocher à Nice alors que le Rennes de Steve Mandanda a perdu 3-1 à Reims. Du coup l'OM remonte sur le podium avec les Nordistes dans le viseur même s'ils sont quatre points devant. C'était aussi un moment opportun car il y avait plus de 61 000 personnes au Vélodrome malgré la fermeture du parcage des Fanatics (qui s'étaient déplacés en haut de Ganay), et qu'en période scolaire de nombreux enfants en ont pris plein les yeux, avec les chants, les écharpes, les tifos, l'atmosphère en général mais aussi ce qu'il s'est passé sur le terrain. Car oui, si l'OM a mis 6 buts, c'est que cette équipe de Toulouse est un peu tendre, en témoigne le csc de Nicolaisen qui n'était presque pas pressé par Under, mais surtout que le Tudorball est bel et bien de retour. L'OM s'est projeté, l'OM a centré, l'OM a régalé.
Un score de tennis qui arrive au bon moment
Il est d'ailleurs savoureux de constater que sur les cinq buteurs olympiens, pas un n'est réellement attaquant (Rongier, Kolasinac, Payet, Under, Nuno Tavares). Un constat qui tient à peu de choses car les deux attaquants purs de l'effectif étaient là : Cheikh Bamba Dieng, rentré pour le dernier quart d'heure, a provoqué quasi-immédiatement un penalty sur une prise de vitesse dont il a le secret alors qu'Alexis Sanchez aurait pu être récompensé de son travail de sape par le tir du penalty en question, mais c'était sans compter sur un Cengiz Under qui s'est emparé du ballon avant et qui avait envie de se faire un cadeau de Noël. Tout va bien alors, besoin de rien au mercato ? Après la rencontre, Dimitri Payet reconnaissait sans mal qu'il fallait quand même prendre quelqu'un devant, entre la blessure d'Harit et le départ de Luis Suarez, en attendant celui de Gerson. Mais là encore, gagner 6-1 à ce moment-là est doublement bénéfique. Cela peut donner envie aux joueurs dans le viseur de se joindre à la fête plus facilement. Ca peut aussi permettre aux dirigeants phocéens de bluffer au moment des négociations en assurant qu'il y a déjà tout ce qu'il faut en boutique, le festival offensif contre Toulouse étant là pour en attester. Non vraiment, il en faudrait plus des boxing day.