OM 4-0 Villarreal : l'OM torpille le Sous-Marin Jaune !

Une grande soirée européenne

Dans un stade Vélodrome en folie, malgré l'absence des fidèles du virage nord, compensée par le plaisir qu'ont dû prendre les minots appelés à la dernière minute pour les remplacer, les Olympiens ont livré un match parfait. Tactiquement, Jean-Louis Gasset a encore été brillant avec un système où Iliman Ndiaye évoluait dans un rôle axial, épaulé de Pierre-Emerick Aubameyang à gauche et d'Ismaïla Sarr à droite. Peu importe parfois le système lorsque le football est si bien joué et que la fluidité est limpide. Certains philosophes parleraient de football liquide et moderne si le coach Olympien n'avait pas l'accent de Montpellier. Physiquement, l'équipe marseillaise a su étouffer littéralement la formation espagnole, brillant par la qualité de sa défense centrale dans les duels et celle de ses milieux de terrain lorsqu'il a fallu gagner les duels et les seconds ballons. Techniquement, enfin, toute l'équipe a réalisé une prestation de haut vol, ponctuée par un bijou de technicité signé Pierre-Emerick Aubameyang. Une partition parfaite, puisque Jean-Louis Gasset a même pu se permettre le luxe de faire tourner son effectif à trois jours de la réception de Nantes. On en redemande.

Le 4-4-2 de Marcelino a pris l'eau

Impossible de ne pas avoir ce matin une pensée pour Marcelino. L'éphémère coach de l'OM en début de saison a fait le voyage au Vélodrome avec son 4-4-2 classique. Mais il a vite déchanté face à la furie d'un OM métamorphosé et lancé sur les bons rails par le but de Jordan Veretout. Un des joueurs que Marcelino portait en haute estime et sur qui il comptait miser. Mais ça, c'était avant qu'il ne décide de fuir en septembre après une réunion houleuse à laquelle il n'a pas assisté et où son nom n'a presque pas été évoqué. Reste que son Villarreal avait fière allure ces dernières semaines. Invaincu depuis début janvier et sur une série de rencontres très intéressante, le Sous-Marin Jaune se présentait avec de beaux atouts hier soir. Sauf que Marcelino avait décidé de laisser sur le banc son meilleur buteur (Sorloth), et ses deux meilleurs milieux de terrain (Parejo et Capoue). Une décision étrange qui aura peut-être fait partie des raisons de son échec. Le coach espagnol repart avec une valise infligée par les joueurs qu'il avait essayé de diriger en début de saison. Il n'avait pas perdu au Vélodrome cette saison, c'est chose faite. Torpillé par un OM entraînant et bien entraîné!