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Saison

OM 3-4 (ap) ASM : cette défense est désespérante

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 01/03/2017 à 23:35

OM 3-4 (ap) ASM : cette défense est désespéranteOM 3-4 (ap) ASM : cette défense est désespérante

 A Marseille (Stade Vélodrome)
Coupe de France | 1/8e de finale | Mercredi 01.03.2017 | 21:00 sur France 3
Marseille

3 - 4 (ap)

(MT : 1 - 1)
MONACO
Arbitre : B.Millot | Temps : le printemps approche | Terrain : bon | Spectateurs : 35 513
  Payet (43e) Moutinho (19e)
   Cabella (83e) MBappé (65e)
 Cabella (110e) B.Mendy (103e)
  Lemar (112e)
  Vainqueur (61e)  Fabinho (118e)
  Doria (114e) 
NOTE DU MATCH : 09/10NOTE DE L'ARBITRE : 05/10

Il fallait une réaction après la rouste contre Paris (1-5). Monaco ne semblait pas vraiment être l'adversaire idéal pour cela. Le public avait répondu présent avec plus de 35 000 personnes pour un match en semaine. Et les joueurs de Rudi Garcia les ont cette fois-ci honorés avec une prestation pleine de combativité. A la fin, ils ont perdu, certes, et il y a de quoi enrager vu la manière dont les buts ont été encaissés. Mais ils se sont battus comme il fallait. Ah, si cela avait été pareil dimanche... 

Mené, l'OM ne lâche pas

Au moment de faire sa composition, Rudi Garcia a pensé au public du Vélodrome. Petit clin d'oeil, il sort une composition digne de Marcelo Bielsa, en 3-3-1-3, avec Njie, Thauvin et Payet devant Maxime Lopez. Dans les faits, les latéraux, Bedimo et Sakai, ne sont pas aussi entreprenants offensivement, mais ils écartent au maximum et montrent surtout beaucoup plus de détermination et de concentration que pour la réception du PSG. L'OM est dans son match, même si Njie n'a toujours pas le talent pour faire la différence seul devant. Mais juste avant la 20e minute de jeu, les Phocéens concèdent à nouveau l'ouverture du score sur une erreur de placement. La faute avait beau ne pas exister au départ, Dirar plongeant comme il faut sur un retour de Vainqueur, le placement de Yohann Pelé sur un coup franc aux abords de la surface tiré par Moutinho est inadmissible. Comme c'est aussi le cas de Thauvin, qui se désolidarise du mur au moment de sauter, ça ne pardonne pas face au Portugais. Pour autant, l'OM ne sombre pas. L'équipe marseillaise reste solide dans les duels et tente d'exploiter les coups devant à fond. Elle est récompensée juste avant la pause sur un centre de Thauvin exploité à la perfection par Payet qui trouve le petit filet adverse avec sa reprise de volée. 

Coaching offensif et payant

Le public est en folie et s'attend à une deuxième mi-temps de feu. Même pas peur des prolongations. Malheureusement, très rapidement, le scénario catastrophe se profile : l'équipe marseillaise recule, les latéraux sont collés au reste de la défense alors que Monaco commence à s'installer dans le camp des locaux. La vitesse d'Mbappé fait clairement peur à toute l'arrière-garde, et Sertic a bien du mal à le contenir. L'inévitable arrive à la 65e. La pépite qui affole toute l'Europe profite d'un centre parfait de Benjamin Mendy pour ridiculiser Rolando et éliminer Pelé d'une déviation croisée tout en finesse. Les carottes semblent cuites mais Garcia y croit, faisant monter Sertic au milieu pour repasser en 4-3-3. Sur une passe laser de Payet pour Njié, cela paie. Le Camerounais une fois dans la surface décale Sakai qui donne en retrait à l'entrant, Rémy Cabella, qui botte le cuir dans le but vide. Le Vélodrome s'enflamme et donne un gros coup de fouet à l'équipe. Thauvin, par exemple, se jette sur tous les ballons comme un forcené. Et sur un contre assassin de Monaco, Sertic et Sakai à bout de course s'arrachent pour contrer les tentatives de Bernardo Silva. 

Trop d'euphorie

En prolongations, l'OM a encore envie d'enflammer le match. Mais il faut faire avec la fatigue. Sakai est par exemple contraint de laisser sa place à Fanni, pris de crampes. Un choix qui semble être décisif... à quelques centimètres. Car le centre du Martégal trouve presque le pied d'Njie, qui avait armé un retourné spectaculaire. Presque. Au lieu de ça, le ballon est récupéré par la défense de Monaco qui lance un contre assassin avec Bernardo Silva. Rolando recule bêtement, ce qui permet au décalage d'être fait et à Benjamin Mendy de pousser le ballon dans le but vide. On a l'impression qu'il le fait à contrecoeur et il ne le célèbre d'ailleurs pas dans la foulée. Mais l'OM n'est pas mort pour autant, sept minutes plus tard, Sertic monte pour faire profiter de son jeu de tête. Sa déviation est parfaite pour Cabella lancé dans la surface, qui égalise à nouveau sans trembler. Le stade est à nouveau en feu. Mais dans l'euphorie, tout le monde oublie un peu de défendre et Lemar fusille Pelé comme Matuidi pour clôturer le spectacle. Malgré un dernier frisson avec un coup franc de Payet à l'entrée de la surface, Marseille doit oublier la coupe de France.

LE ONZE DE L'OM

Pelé (g)
Sakai - Rolando - Doria
 Sakai  Fanni 96e - Vainqueur  Zambo Anguissa 70e - Bedimo
Thauvin - M.Lopez  Cabella 76e - Payet
Njié
Non entrés : Escales (g), Rekik, Machach, Sarr

 

LE ONZE DE MONACO

De Sanctis (g)
Alm. Touré - Raggi - Jemerson - B.Mendy
Coutinho - T.Bakayoko
Dirar  B.Silva 78e - Jorge  Lemar 94e
V.Germain  Fabinho 78e - MBappé
Non entrés : Badiashile (g), Cordona, Ab.Diallo, D.Sidibé