Retour sur les prestations individuelles lors d'OM-Toulon.
L'OM s'est donc imposé 3-0 contre le Sporting Toulon pour son deuxième match de préparation. Une rencontre qui permet de voir certaines habitudes de la première sortie se répéter, comme Quentin Merlin au milieu de terrain ou Pol Lirola avec le brassard de capitaine en fin de rencontre. De quoi se faire une idée plus précise sur ce que sera cet OM 2024-25 sans faire la folie d'être définitif. Après tout, il reste près de six semaines de mercato, il peut se passer énormément de choses. En attendant, on peut déjà pointer ceux qui se mettent dans de bonnes dispositions et ceux qui ne le font pas...
Ils se sont mis en évidence
C'est à croire qu'il avait préparé son coup à l'intersaison, optant pour un blond platine qui lui permettrait d'être visuellement encore plus remarquable, à l'instar d'un Jay-Jay Okocha à la CAN 98 : Quentin Merlin n'est déjà plus le même joueur avec Roberto De Zerbi que ce qu'il a montré de lui en deuxième partie de saison dernière. Techniquement à l'aise au milieu de terrain, avec de belles idées de passes, il semble prêt à tenir ce rôle toute la saison. Ça fait envie. Derrière, Léo Balerdi rassure. Pas sur ce match, face à une équipe de quatrième division. Mais dans ses attitudes, ses intentions, il prouve que son excellente deuxième partie de saison l'an dernier n'était pas un feu de paille et qu'il n'a pas non plus pris un coup au moral de ne pas voir un mastodonte se positionner sur lui au mercato. Il est parti pour être le vrai taulier derrière de cette équipe, et pourquoi pas avec le brassard de capitaine. À ses côtés, Bamo Méïté semble exprimer la pleine mesure de son talent dans ce poste de central droit. Il défend en avançant, peut être très agressif sur le porteur, mais pour autant sait quoi faire avec le ballon une fois qu'il l'a récupéré. L'OM tient peut-être sa défense titulaire et il s'agit désormais de repenser aux doublures à ces postes avec ces caractéristiques très précises.
Ils semblent en difficulté
En ces temps de reprise et de mercato, où tout le monde est à l'affût de la moindre info et les réseaux sociaux n'attendent que ça pour amplifier, une simple confidence sur la sympathie de Roberto De Zerbi pour Faris Moumbagna a fait grimper en flèche la cote du Camerounais. Las, dans le football, il faut plus croire ce que l'on voit que ce que l'on dit. Et sur cette première mi-temps contre Toulon, l'attaquant venu de Norvège est loin de s'être mis en évidence. Il doit sans tarder progresser dans son efficacité pour susciter plus de confiance de la part de ses partenaires d'attaque. Sinon, il sera condamné à rentrer en fin de match pour faire le ménage. Positionné numéro 10, Amine Harit a été bien trop discret sur cette rencontre. Il a marqué sur penalty, mais il ne s'est pas illustré par des choix judicieux dans les 20 derniers mètres, alors que c'est là justement que RDZ, que tout le monde en fait, l'attend, dans les espaces réduits. Et il a une occasion en début de match où il tergiverse avant de frapper. Pas de quoi éloigner les doutes sur son efficacité face au but. Enfin, aligné dans le couloir gauche, Luis Henrique s'est montré une nouvelle fois tendre. Sa progression, notamment technique, est indéniable. Mais il faut se rendre à l'évidence : Enzo Sternal, à qui on n'en demande pas tant, s'est bien plus mis en évidence en seconde période. Et c'est ce dont l'OM a besoin à ces postes-là.
Le onze aligné par De Zerbi contre Toulon
R.Blanco (Ngapandouetnbu 63e) - B.Méïté (Lirola 63e), Balerdi (Nyakossi 63e), Brassier (A.Koum 63e) - Ounahi (Bakola 63e), Kondogbia (G.Lafont 63e), Q.Merlin (R.Daou 63e) - Greenwood (Ke.Abdallah 46e), Harit (Sellami 63e), L.Henrique (S.Ben Seghir 63e) - Moumbagna (Sternal 46e)