3 - 0

Marseille - BASTIA | L1 | Journée 38 Samedi 23.05.2015 | 20:50 sur Canal+ à Marseille (Stade Vélodrome) Arbitre : M. Buquet

L'OM devra donc se contenter de l'Europa League. Dès la phase de poule si jamais Paris s'impose contre Auxerre en finale de la Coupe de France. Pas vraiment ce que toute la ville attendait après avoir été champion d'automne, notamment. Les Olympiens sont d'ailleurs les premiers en Ligue 1 à ne pas terminer sur le podium après avoir amassé autant de points à mi-parcours. A jamais les premiers quelque part... Pour autant, cette nette victoire incite à l'optimisme. Finir la saison par une victoire 3-0, même si cela ne change pas le classement final de l'équipe, cela permet tout de même de tourner une page de belle manière. Et se dire que la suivante à tout pour être bien écrite. 

Pour la dernière de la saison, Marcelo Bielsa aligne un onze très offensif, un 4-2-4 où Imbula et Ayew sont au milieu de terrain. Dès le départ, le Ghanéen boitille. Mais il ne pouvait pas manquer sa dernière au Vélodrome. Mais pas grave, juste devant lui, se trouve Dimitri Payet. Au bout d'un quart d'heure, le meneur de jeu sort le grand jeu avec une élimination spectaculaire dans un coin de la surface suivi d'une frappe forte au premier poteau qui fait mouche. Il est 21h20. Et l'OM est à ce moment-là en Ligue des champions, tout du moins bien calé sur la troisième marche du podium. Mais quelques minutes plus tard, à Lorient, Carrasco ouvre le score pour Monaco. Ce qui n'entame pas le moral de Payet, qui continue de régaler le Vélodrome avec des gestes de grande classe. Pas vraiment le cas de Gignac qui lui s'attrape à dix minutes de la pause des Bastiais, un peu trop rudes sur Alessandrini. Mais puisqu'il y a une justice, le jeune Djiku, qui avait poussé le Phocéen dans les panneaux publicitaires, dévie dans son but un centre de Morel. A 2-0, l'OM a déjà tué le suspense de son match. 

Mais au retour des vestiaires, un jet de briquet remet tout en cause. L'arbitre demande aux deux équipes de quitter la pelouse pendant de longues minutes. L'OM craint alors de perdre ce match sur tapis vert. Les acteurs reviennent, mais le match, lui, ne reprend pas vraiment. Les Phocéens sont plutôt à l'attaque, mais les occasions ne se bousculent pas. Alessandrini essaie de planter plein axe des 25 mètres, ça passe de peu à côté. Bielsa bascule direct sur la séquence émotion avec le changement de Gignac pour Batshuayi à la 67e. L'attaquant va attraper la main de son entraîneur avant de regagner le banc pour une séquence pleine d'émotions. Dix minutes plus tard, l'espoir tombe. Monaco-Lorient ayant suivi son cours normalement, dès la 75e, le Vélodrome est informé de la victoire de l'ASM en Bretagne. Le timing n'est certainement pas dû au hasard, dans la foulée, le virage sud se met à scander le nom de Bielsa. S'en suit des hommages du virage nord pour Ayew, pour Gignac ... A quelques minutes du terme, Lucas Ocampos montre visiblement qu'il a envie de rester, même sans Ligue des champions, avec un sacré numéro pour inscrire le troisième but, où il élimine quatre défenseurs avant de trouver le petit filet opposé. C'est donc paradoxalement celui qui a le mieux réussi ses adieux au Vélodrome. 

Le onze de l'OM

Mandanda - Dja Djédjé, Fanni, Nkoulou, Morel - Imbula, Ayew - Alessandrini, Payet, Thauvin - Gignac

Remplacements : Thauvin  Ocampos 67e | Gignac  Batshuayi 67e | Payet  Aloé 83e

Non entrés : Samba (g), Andonian, Sparagna, Barrada

Le onze bastiais

Leca - Diakhité, Djiku, Peybernes, Marange, Palmieri - Gillet, Boudebouz - Ayité, Danic, Sio

Remplacements : Sio  Brandao 71e | Danic  D.Cissé 80e | Palmieri  Kamano 85e

Non entrés : Areola (g), Cioni, Ab.Keita, F.Koné

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