Retour sur la victoire de l'OM contre le PSG (2-1).
Dimanche l'OM perdait contre Nice (1-3). Forcément, son entraîneur Igor Tudor se retrouvait en première ligne. Parce qu'il avait aligné Vitinha, alors que le dernier transfuge débarquait du Portugal, et qu'il avait aussi titularisé Dimitri Payet, plus vraiment adapté à son système selon son propre aveu. Le soir-même, au même endroit, vous pouviez lire que ce n'était peut-être que la vérité d'un soir, pas d'une saison. Que l'entraîneur croate avait peut-être procédé à ce choix avant tout pour permettre à Alexis Sanchez et Ruslan Malinovskyi de récupérer le maximum d'énergie pour pouvoir jouer crânement sa chance en coupe de France contre le PSG. Un choix risqué ? Totalement. Mais au final, l'OM écarte l'ogre parisien (vainqueur de six des huit dernières éditions) et il le doit en grande partie à... Alexis Sanchez et Ruslan Malinovskyi, les deux buteurs, énormes tout au long de la partie avec une débauche d'énergie admirable. On dit merci qui ?
Rongier aurait pu être défenseur sur ce match !
Surtout que Tudor ne s'est pas contenté de mettre ses onze joueurs les plus à même de combattre contre Messi, Neymar and co... Alors qu'il était souvent pointé du doigt pour sa difficulté à changer de schéma, il sort pour la première fois de la saison un 4-3-2-1 du chapeau. Une défense à quatre, avec Kolasinac et Jonathan Clauss sur les côtés (vu le match de l'ancien Lensois, autant défensivement qu'offensivement, Didier Deschamps ne pourra plus utiliser cette excuse du système pour ne pas le sélectionner), Guendouzi, Rongier et Veretout pour croquer dans tout ce qui bouge au milieu de terrain alors qu'Under et Malinovskyi cherchent le plus possible à combiner avec Alexis Sanchez. Un joueur de l'OM nous expliquera dans la soirée que cela ne changeait finalement pas tant que ça, Rongier étant chargé de suivre le Vitinha parisien à la trace comme s'il était un élément offensif. Avec un Etikite d'entrée, l'ancien milieu nantais aurait pu donc intégrer le pool des défenseurs centraux ! Coup gagnant. La défaite de Nice est donc totalement effacée dans le bilan d'Igor Tudor. A voir même si cette victoire ne peut pas faire encore un peu plus. Pour cela, il ne reste plus qu'à la bonifier.