OM 2-1 Olympiakos : pourquoi l'OM a fait ce choix de la sécurité en fin de match

L'OM s'est donc imposé contre l'Olympiakos. A la mi-temps, à la peine au score (0-1), les joueurs de l'OM n'en menaient pas large. Thauvin et Payet, les leaders désignés de cette équipe, ne parvenaient pas à retrouver leur football. Trop de gris-gris, trop de complications. Comme si la pression de la Ligue des Champions étouffait à nouveau. Une frappe faible, mais faible, de Thauvin amenait presque à dire qu'il devait sacrément trembler pour mettre si peu de force dans son ballon. Le salut ne pouvait venir que de la VAR se disait-on alors sous forme de boutade. Cela n'a pas dû faire rire les Grecs mais c'est effectivement ce qu'il s'est passé. L'OM a renversé la vapeur sur deux penalties. Deux décisions justes puisqu'elles ont été, par définition, analysées sous tous les angles en vidéo. Mais l'honnêteté pousse à dire que ces deux décisions n'auraient pas été prises il y a quelques années, sans l'aide de la caméra, tant cela se jouait à une seconde pour le premier, un centimètre pour le second. Preuve qu'on était loin de la sérénité, l'OM a terminé cette rencontre en défendant son avantage bec et ongles, comme si c'était un exploit contre Liverpool ou le Juventus qui était en train de s'écrire.

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Petit hic, en Ligue des champions, c'est le goal-average particulier qui compte...

Et comme le club du Pirée s'était imposé 1-0 à l'aller, ce score de 2-1 lui permettait de rester troisième à l'issue de cette rencontre et de garder son destin en main pour la dernière journée de phase de poule, la semaine prochaine. Ce qui veut donc dire que l'OM peut gagner 8-0 sur la pelouse de Manchester City, si l'Olympiakos s'impose contre Porto (assuré de finir deuxième et qui a donc de grandes chances d'envoyer ses réservistes en Grèce) l'OM terminera dernier de son groupe. A voir Mandanda, dans les dernières minutes, gagner du temps, on serait donc en droit de se demander si les joueurs de l'OM étaient bien au courant des enjeux. "Oui, ils étaient au courant, mais on ne peut pas tout leur demander en même temps. Olympiakos avait besoin d'un point seulement, ils ont poussé vers l'avant. Dans les dernières minutes, on a laissé les chances pour le dernier match. C'était soit l'un soit l'autre. J'ai pensé à ne pas casser le jeu en deux. Le plus important pour nous c'était la victoire, et sortir de cette série" expliquera après-coup Villas-Boas, comme vous pouvez le voir en vidéo. On peut toujours se demander à quoi cela sert de gagner si c'est pour finir quand même dernier du groupe. Trois points ou un seul, quelle différence après tout ? Reste, et cela peut se comprendre, qu'une victoire, peu importe la manière, est toujours bonne à prendre pour la confiance, pour solidifier un collectif. Vu le mental de cette équipe, si ordre lui avait été donné de se ruer à l'attaque dans le dernier quart d'heure, qui peut certifier qu'elle n'aurait pas explosé en vol en cas d'égalisation des visiteurs ? De la même manière que l'on oublie que dans la série des 13 défaites de l'OM il y en a des imméritées, on oubliera avec le temps la manière de cette victoire contre l'Olympiakos. Cela comptera comme une victoire quand même, et, en cas de succès à Nîmes vendredi, il sera permis de dire que ça en fait trois consécutives...