Retour sur la victoire de l'OM contre Nice.
L'Olympique de Marseille s'est imposé 2-0 contre Nice. Première victoire de la saison à domicile, premier clean sheet, premier but de Neal Maupay pour sa première titularisation. Non, vraiment, il y a de quoi se dire que cette victoire est un vrai plaisir. Et c'en est un. Il fallait être à la hauteur de l'attente, immense, avec les anniversaires du club, des Ultras, des MTP, ce maillot édition spéciale immaculé, et cette belle journée à Marseille, où tout le monde était déjà en mode match dès midi. Comme souvent, des supporters étaient venus de très loin pour profiter des derniers jours de l'été. Tout le monde en a eu pour son argent à la fin. Après deux semaines sur un petit nuage lors de la dernière trêve, le voyage en altitude va se poursuivre, au moins jusqu'à dimanche prochain et le déplacement à Lyon, que l'on attend tous désormais avec un grand appétit.
Oui il y a eu plus de jeu contre Reims. Mais...
Pourtant, si l'on veut chercher la petite bête, le jeu n'était pas si extraordinaire. C'était même mieux contre Reims, alors qu'il y avait eu match nul. Mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter pour autant. Il faut juste être capable de le reconnaître, tout en soulignant que l'OM faisait face à ce qui est peut-être la plus grosse opposition de la saison. Une équipe européenne avec des joueurs (Ndombélé, Bard, Ali Cho) qui ont posé des problèmes, tout simplement parce qu'ils sont bien plus forts que ce que Toulouse, Brest ou Reims pouvaient proposer. Face à un fameux bloc bas, l'OM a apporté une réponse : un but d'avant-centre, et l'exploit d'un joueur tout simplement en feu en ce moment. Les fameuses séquences de jeu léché à la De Zerbi n'ont pas été nombreuses, même s'il y avait toujours la volonté de prendre des risques derrière pour attirer l'adversaire. C'est juste devant que cela s'est moins matérialisé. Mais l'OM a aussi prouvé qu'il est possible de gagner même quand Greenwood est dans un petit jour. Il ne faut pas oublier qu'il manquait quelques titulaires (Quentin Merlin, Léo Balerdi, voire Elye Wahi et Ismaël Koné). De quoi se dire que oui, c'était quand même une très belle victoire.