Face à Ajaccio, l'OM s'est imposé 2-0 au Vélodrome lors de la onzième journée de Ligue 1. Compte rendu du match.
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Ochoa retarde l'échéance
Pour le peu de supporters qui avaient choisi de se rendre au stade, l'intérêt était d'abord de voir si Didier Deschamps avait pris ses responsabilités dans la composition d'équipe alignée. Attendus, les choix forts de coach DD se caractérisaient par un passage en 4-4-2 avec Jordan Ayew pour épauler Rémy devant et un duo Cheyrou-Amalfitano à la récupération. Exit donc les deux têtes de turc du public, Diarra et Lucho, enfin sur le banc. Dans une ambiance pesante, puisque les groupes de supporters avaient décidé de ne pas encourager leur équipe, les Olympiens savaient qu'ils allaient devoir s'en sortir tous seuls. Ils mirent ainsi beaucoup d'allant et d'engagement dans les premières minutes. Mais leurs efforts ont failli rester vains, car un homme avait décidé d'écoeurer les joueurs marseillais : le gardien mexicain de l'ACA, Ochoa. Omniprésent sur toutes les tentatives des Olympiens, Ochoa sortit plusieurs arrêts de grande classe : une claquette sur une superbe volée de Rémy (6e), un arrêt sur sa ligne toujours devant Rémy (14e), une parade sur un tir enveloppé d'André Ayew (25e) et surtout une double intervention sur le penalty du Ghanéen (20e). André Ayew grand bonhomme
Car l'OM avait eu l'occasion d'ouvrir le score après la main de la surface de Maire sur un centre de Morel. Ce penalty raté mit encore plus sous pression les hommes de Deschamps, déjà passés tout près de la correctionnelle sur un lob de Cavalli qui rebondit sur la barre de Mandanda (12e). Le public du Vélodrome chahuta alors sévèrement son équipe, mais ce fut dans ce moment délicat qu'André Ayew prouva qu'il était un grand joueur en ouvrant le score, d'une reprise du droit croisée sur un joli service de son frère Jordan (29e, 1-0). Le numéro 20 de l'OM s'excusa pour le penalty raté en guise de célébration de son but. Vite pardonné, le Phocéen de la saison dernière ne s'arrêta pas là puisqu'il mit K-O l'équipe corse dès le retour des vestiaires en signant le but du 2-0 d'une belle tête piquée sur un centre de Valbuena (49e, 2-0). Encore une fracture public/joueur
Cela ne changea pas l'attitude du public, toujours silencieux, mais les actions offensives de Valbuena, Jordan Ayew ou encore Amalfitano étaient saluées par quelques timides applaudissements. Il faut dire qu'après l'heure de jeu, l'OM se relâcha à l'image de N'Koulou, qui, trop facile, se fit prendre la balle par Ilan : le Brésilien s'en alla défier seul Mandanda, et heureusement, le capitaine olympien gagna son face à face, évitant une fin de match tendue (70e). Entre temps, Diarra et Gignac étaient entrés en jeu sous les lourds sifflets du public. Ils faillirent leur répondre de la meilleure manière puisque sur un très bon service en retrait de Diarra, Gignac tenta un tir lifté repoussé par Ocha (78e). Les joueurs et Deschamps ont donc fait ce qu'il fallait pour éviter que la crise ne s'étende un peu plus au sein du club. Le "silence on coule" des banderoles a été transformé sur le terrain par les joueurs par un "silence on gagne" qui était ce soir indispensable... R.C. |
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6e : REMY ! Sur un ballon en profondeur de Morel pour J. Ayew, ce dernier donne en retrait de la tête pour Rémy, il reprend de volée, Ochoa claque en corner, le ballon filait sous la barre ! Corner.
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50e : BUT DE A. AYEW, et l'OM mène 2-0 ! Amalfitano lance Valbuena côté droit, il centre, André Ayew arrive au second poteau, il place sa tête et trompe Ochoa ! L'OM double la marque ! |
La rédaction