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Saison

OM 1-2 PSG : surtout ne pas s'en contenter

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 08/02/2016 à 07:00

OM 1-2 PSG : surtout ne pas s'en contenterOM 1-2 PSG : surtout ne pas s'en contenter

C'est la vraie surprise de la soirée. Plus que le score, ou le scénario du match, qui n'était finalement qu'un bon remake des matchs de coupe d'Europe des équipes françaises  face à un cador dans les années 90 : du coeur, de l'envie, un soupçon de naïveté et paf, un réalisme de l'adversaire à toute épreuve qui donne bien des regrets à la fin et un sentiment qu'il n'a pas fallu grand-chose pour renverser la tendance (alors que, en vrai, à froid, ce n'est pas nécessairement la même). La surprise donc est intervenue au coup de sifflet final, avec des applaudissements dans les tribunes pour le dixième match consécutif sans victoire au Vélodrome en Ligue 1, un record. C'est que l'OM a finalement montré un beau visage, séduisant. "Ne nous faîtes pas honte" implorait une banderole des Ultras. Le message a été entendu malgré un but concédé au bout de deux minutes. Les Phocéens ont livré une belle bataille, en rentrant dans le lard des parisiens. Bonus, ils ne se sont pas contentés du physique. S'ils n'ont pas donné un coup bête et méchant dans les première secondes, ils ont montré qu'ils étaient eux aussi de sacrés footballeurs avec un grand pont de Dja Djédjé sur Maxwell, une roulette de Diarra sur Di Maria ou encore le but de Cabella, qui a dû quand même travailler les Thiago, Silva et Motta, dans leur sommeil. 

Michel aurait pu mieux faire

Mais pas trop non plus. Parce qu'une nouvelle fois, les Parisiens sont repartis avec les trois points du Vélodrome. Ils en sont à 9 victoires consécutives dans les "Classiques". Et une fois de plus, ils n'ont pas attendu les dernières minutes, puisant dans leurs réserves, pour arracher la victoire. Une fois de plus, ils donnent l'impression de n'avoir attaqué que lorsqu'ils sentaient qu'il fallait marquer. Pas plus. A la fin de la rencontre, les Parisiens parlaient d'ailleurs sans mal du match à venir contre Chelsea en Ligue des champions. Ils ont beau être sur une autre planète, il est difficile dans ces conditions de se gargariser après une défaite, aussi serrée soit-elle. Si l'impression laissée par les joueurs de l'OM est plutôt positive, il ne faut pas perdre de vue qu'il n'était pas non plus interdit de mieux faire. D'évoluer par exemple à onze, avec un attaquant en pointe donc qui se sent concerné, qui ne râle pas forcément quand il n'est pas servi ou alors qui fait mieux que des contrôles approximatifs quand le ballon lui arrive. Il y a, aussi, à redire sur le coaching de Michel. L'entraîneur a de quoi pester après le quatrième arbitre pour l'entrée tardive d'Alessandrini, qui intervient du coup après le but de Di Maria. Mais il n'était pas nécessaire d'attendre la 70e pour changer Abdelaziz Barrada, alors que l'OM était dans un temps fort dès la 45e et que le Marocain n'était aligné que pour son pressing.

Maintenant, la même contre Nice, Angers, Lorient...

Reste que la notion de spectacle, de plaisir, si importante depuis l'an dernier avec qui vous savez, était au rendez-vous. C'est pour l'instant le plus grand match de la saison au Vélodrome. Il y avait l'intensité des dernières minutes contre Lyon et le goût d'aller de l'avant comme contre Troyes. Mais en terme de points, ça ne paie pas. Alors il ne tient qu'aux joueurs de valoriser cette performance. Ce OM-PSG pourra rester un bon souvenir s'il est le point de départ de quelque chose. D'une série, soyons fous. Si Cabella se sert de ce match pour devenir un meneur de jeu XXL à Marseille, conscient qu'il peut être dangereux balle au pied tout en allant à droite et à gauche pour combiner avec ses partenaires, si Manquillo garde sa hargne pour apporter offensivement, oui, ce match pourra finalement entrer dans la légende, malgré lui. Mais si c'est pour se planter contre Nice dans une semaine avec le manque d'envie aperçu contre Lille ou Guingamp, ça ne sera qu'une défaite de plus finalement pour allonger la série. Contre Paris et en Ligue 1. Autant dire que les applaudissements vont s'arrêter tout net.