Retour sur le match nul entre l'OM et Monaco (1-1).
Il y a donc certains repères qui vont perdurer. L'OM s'est imposé à Bordeaux l'an dernier, mais dans l'histoire du club, la fameuse série de victoires consécutives reste bloquée à huit puisque l'OM a dû concéder le nul contre Monaco (1-1). Techniquement, c'est donc un coup d'arrêt. Mathématiquement on va dire. Mais dans les faits, en ce qui concerne le contenu, peut-être le plus important, ce n'est pas le cas. L'OM a rendu une bonne copie, dans la lignée du dernier match contre Rennes où les Phocéens étaient également opposés à une formation de haut de tableau. Là où Rennes n'a pas égalisé la semaine dernière dans les dernières minutes, trouvant la barre de Pau Lopez, Monaco a cette fois-ci été sauvé par la sienne sur un corner de Balerdi, avant que Maripan ne se rende coupable d'une grosse faute sur Kolasinac sans que l'arbitre ne daigne consulter la VAR, ce qui a provoqué le courroux d'Igor Tudor, Pablo Longoria, le stade Vélodrome mais aussi le plateau de la 3e mi-temps comme vous pouvez le voir en vidéo.
Oui, il y avait penalty. Mais...
Pour autant, difficile de se réfugier derrière l'arbitre pour ces deux points, voire ces trois points puisque Monaco est un concurrent direct qui aurait pu se retrouver à huit unités ce week-end au classement en Ligue 1. Oui, la faute est tellement grosse qu'on ne peut pas expliquer que c'était de toute façon après le tir de Kolasinac, passé au-dessus du but. Mais ce n'est pas la faute de l'arbitre si l'OM n'est pas bien rentré dans son match, et que cela s'est étendu sur toute la première mi-temps. Jordan Veretout le reconnaissait sans mal, l'équipe n'arrivait pas à enclencher les courses et le pressing habituel. Ce n'est pas non plus la faute de l'arbitre si Dimitri Payet est rentré à la 85e alors que cela faisait déjà un moment que Ruslan Malinovskyi était rincé. Pour autant, il ne faut pas faire la fine bouche, l'OM ne peut pas gagner tous les matchs. S'il n'y a pas la victoire, il y a quand même de quoi constater la réaction au retour des vestiaires, le réajustement tactique salutaire de Tudor et cette capacité de l'équipe à s'enflammer avec son public. En cela, il va falloir que cette dynamique actuelle permette à l'équipe de rebondir avec un bon résultat à Nantes. Avec la victoire, quatre points en deux matchs, il n'y aura vraiment pas de quoi parler de coup d'arrêt.