Retour sur le match nul de l'OM contre Metz (1-1)
La dernière fois que Metz n'a pas connu la défaite en Ligue 1, c'était au mois de novembre... Comme si ça ne suffisait pas pour expliquer ce triste OM-Metz (1-1), il faut aussi préciser que le partage des points doit beaucoup à la frilosité des Grenats. Ils étaient en supériorité numérique pendant une heure et ne se sont finalement portés vers le but de Pau Lopez que pour cinq minutes, juste après l'ouverture du score. Ils ont donc rapidement trouvé la cible. Puis finalement, ils sont retournés sagement se positionner en défense. Avec un peu plus de caractère, de révolte, ils seraient sans doute en train de rentrer chez eux avec trois points. Voilà à quoi tient le nul de l'OM contre le 16e du championnat à domicile. On peut parler d'arbitrage, de penalty oublié, de rouge un poil sévère, mais il y a plus important à relever : quand l'OM a encaissé l'égalisation à la demi-heure de jeu, tout le monde a regardé sa montre, comme s'il fallait se demander si trente minutes c'était assez pour arracher un 2-1. Mais c'était une interrogation légitime puisque derrière il n'y a quasiment rien eu... Et l'on ne peut pas dire que les supporters n'ont pas joué le jeu...
Penser à autre chose que cette Ligue 1...
Dans cette Ligue 1 où tout le monde patine, il y avait encore des supporters pour croire à un rush final salvateur. Après tout, la septième place de Ligue 1 peut envoyer en Ligue Conférence la saison prochaine en fonction de qui gagne la Coupe de France. Mais comment croire ne serait-ce qu'à cet objectif modeste après cette prestation ? Alors que c'était la semaine du rachat, des réunions entre joueurs et avec supporters, il y a eu ce pauvre contenu. Quelles perspectives alors qu'il reste quand même quinze matchs ? Ça peut être très long. Pour la quatrième fois de la saison, l'OM ouvre le bal de la journée de Ligue 1 du vendredi. Pour la quatrième fois de la saison, l'OM ne gagne pas, ne permettant pas à ses supporters d'échafauder des plans en regardant la concurrence s'éparpiller. Il ne reste plus qu'à tout miser sur la coupe d'Europe. Pas pour songer à un sacre final, juste pour s'échapper le plus longtemps possible de ce quotidien morose de la Ligue 1. Et quand il ne va rester que ça...