OM 1-0 Lyon : une victoire qui fait du bien aux têtes !

Dans les dernières minutes, tout le Vélodrome a tremblé. Pau Lopez a été obligé de la jouer à l'expérience avec de précieuses secondes gagnées à chaque intervention en restant à terre, en prenant son temps pour dégager. Comme si l'OM avait compris un peu tard comment il fallait gérer une fin de match de coupe d'Europe. Et en face, ce n'était pourtant pas un mastondonte. La paire Caqueret-Lepenant est très loin du Bentancur-Hojbjerg des Spurs. Si Tudor a démarré avec trois éléments offensifs, dès l'heure de jeu, il a fermé boutique avec la sortie d'Under pour Guendouzi. Et alors ? L'essentiel était ailleurs ce dimanche, et une banderole avant le match dans le virage Nord avait de toute façon centrée le débat : "Octobre était décisif, vous l'avez rendu catastrophique ! Tous coupables ! Victoire obligatoire !". A la fin, il y a cette fameuse victoire, la deuxième seulement sur les dix dernières oppositions contre le club de Jean-Michel Aulas (après celle du doublé de Payet il y a trois ans, pour six défaites). Surtout, l'OM sortait d'une série de l'enfer avec 1 victoire sur les 7 derniers matchs, dont 5 défaites, et deux buts très importants encaissés sur les deux dernières rencontres dans le temps additionnel. Donc c'est très bien de gagner comme ça. 

Match encore plus important contre Monaco

C'est bien, mais ça n'efface pas pour autant le fiasco de mardi soir. Ces trois points étaient importants mais ils ne sont pas décisifs. Lyon est distancé mais pas définitivement, alors que dans le même temps, Lens est déjà à six longueurs devant dans le fauteuil de la deuxième place. La rencontre de la semaine prochaine à Monaco s'avère tout aussi importante, si ce n'est plus, car l'ASM est également à une petite unité du podium. Celui qui gagne va donc passer six semaines à se dire qu'il est en position favorable pour une future qualification en Ligue des champions et cela peut clairement jouer, dans des environnements aussi instables (historiquement du côté de Marseille, de par la direction russe qui peut décider à tout moment de tout changer à Monaco). Reste que Tudor peut se dire qu'il a repris la main avec des choix forts qui ont porté ses fruits. L'OM a gagné, c'est lui qui a raison pendant une semaine. Autant s'en servir pour faire fructifier tout ça.