Retour sur la victoire de l'OM contre Benfica et la qualif en demie.
Il y avait "Un jour sans fin" après la rencontre contre le PSG. Il va falloir équilibrer, ça sera donc "une nuit d'ivresse" après cette victoire, et surtout cette qualification, contre Benfica, pour se hisser en demi-finale de la Ligue Europa. Un spectateur neutre pourra se demander pourquoi s'extasier devant le niveau de ce match, où Benfica n'a pas montré grand-chose, il faut le reconnaître, et où l'OM a montré beaucoup, beaucoup, beaucoup plus d'envie que de maîtrise technique. Mais un spectateur de l'OM n'est clairement pas dans ces considérations. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse, dit le proverbe. Là, c'est encore mieux que ça. Parce que cette équipe, pour la deuxième fois de la saison, il faut être honnête car le 4-0 contre Villareal ne doit pas être oublié, n'a pas emmené 65 000 personnes avec elle juste avec ce qui était inscrit sur le tableau d'affichage.
Enfin une équipe de guerriers
Kondogbia était décevant ces dernières semaines ? Il a livré un super match, à la hauteur de sa réputation au moment de sa signature. Murillo de retour de blessure et qui n'avait que 30 minutes dans les jambes ? Impressionnant de gestion et de choix intelligents pendant... 75 minutes. Amine Harit, Jordan Veretout ? Une incroyable dépense d'énergie jusqu'au bout du bout. Leonardo Balerdi ? Patron derrière alors que ça se voyait que lui aussi, il n'était pas à 100%. Pas étonnant que Lafont et Daou, les deux jeunes, aient fait une entrée intéressante, au diapason d'une équipe de guerriers. Les perspectives de la fin de saison changent, il y a ces rendez-vous du 2 et 9 mai pour rêver encore un peu. Qui sait, d'ici là, certains auront peut-être fait leur retour et cette équipe pourra faire plus sur le plan offensif. Il faut surtout qu'elle garde bien en mémoire comment se remettre dans le même état que contre Benfica. Dans une nuit d'ivresse.