OM 0-2 Clermont : marre des mauvaises blagues !

Il ne restait qu'une dizaine de minutes à jouer quand Mattéo Guendouzi, tout bon guerrier qu'il est, envoya sa frappe dans le virage Nord, provoquant les sifflets de l'arène olympienne. Frustré, le moteur du milieu marseillais ? Sans aucun doute. Et c'est aussi ce qu'a ressenti l'Orange Vélodrome hier soir après la défaite de l'OM contre Clermont (0-2). Au pire un cauchemar, au mieux une mauvaise blague.

Cette fois, difficile de critiquer la composition de départ !

Cette fois-ci, au coup d'envoi, difficile d'en vouloir à Jorge Sampaoli. Hormis Kamara, qui a soufflé en restant sur le banc, les meilleurs joueurs étaient présents sur la pelouse. En attaque, on s'attendait à voir un Milik tueur, un Payet explosif ou encore un Under en mode pile électrique. Las, aucun de ces trois joueurs n'a été au niveau. Trop sûrs de leur force peut-être ? C'est ce que déclare le Réunionnais après le match et que Rongier commente ensuite, comme vous pouvez le voir en vidéo. Le problème, c'est que lorsque ce trio offensif a montré qu'il était en panne d'idées et d'implication, personne n'a été capable de prendre la relève. Ni Gerson d'une grosse frappe, ni Lirola d'un bon centre, ni Guendouzi, donc, malgré tous ses efforts maladroits.

On peut aussi attendre plus des joueurs de l'OM !

Alors bien sûr, on peut se demander pourquoi Jorge Sampaoli a mis en place un 4-3-3 au lieu d'un 4-4-2 losange. On peut aussi se dire que devant la petite forme de Under, de Payet et de Milik, un Bakambu aurait pu lui aussi entrer, à l'instar de Bamba Dieng. On pourra toujours se poser des questions et refaire le match, c'est l'essence même du football, surtout quand on perd. Mais, si les torts comme les succès sont partagés, on peut aussi réclamer aux joueurs olympiens de la justesse dans le dernier geste, de l'énergie à la récupération et du caractère pour forcer les verrous les plus solides. Ce dont on est sûrs, c'est que le championnat est loin d'être terminé, que Nice rôde derrière l'OM au même titre que d'autres équipes, avides de créer la surprise, comme Strasbourg, par exemple. Il s'agit de se remettre en question, joueurs, coach, dirigeants, pour la bonne cause et pour que cette saison, encore satisfaisante à cette heure grâce à une deuxième place en Ligue 1 en cette fin février, ne tourne pas à la mauvaise blague...