OM 0-1 Rennes : le sort s'acharne...

Toujours pas de Gignac...

Avec la blessure d'André Ayew à l'adducteur, on pensait que Didier Deschamps allait enfin lancer André-Pierre Gignac dans le grand bain de la Ligue 1 face à Rennes, mais il n'en fut rien. Le coach phocéen ayant décidé d'aligner Jordan Ayew côté gauche. Dès les premières secondes, les Olympiens prirent le taureau par les cornes en mettant une grosse pression sur la défense rennaise, notamment sur coup de pied arrêté (3e et 4e). Mais les Rennais ont su laisser passer ce court orage, sans toutefois se montrer dangereux devant le but de Mandanda.

De bons débuts, mais Valbuena se blessa...

La véritable première occasion est arrivée au quart d'heure de jeu, quand Azpilicueta centra de la droite, Rémy contrôla en pivot au niveau du point de penalty pour décocher une frappe repoussée par Costil, Valbuena repris, mais le ballon termina sa course dans le petit filet. Cette occasion réveilla Rennes et c'est Boukari, bien lancé en profondeur, qui alerta Mandanda sur une frappe du gauche à l'entrée de la surface. Dans la foulée, Azpilicueta est légèrement accroché dans la surface, il n'y a pas penalty, mais l'arbitre donna un avertissement à Azpi, passons... La 23e minute rima avec coup dur pour l'OM, Valbuena blessé au genou laissa sa place à Amalfitano côté droit. À la 32e, ce fut un tacle les deux pieds en avant de Diawara sur Feret, là, c'était le rouge direct pour ce geste stupide et dangereux le long de la ligne de touche, mais l'arbitre ne mit qu'un jaune à Diawara. Rémy marqua à la 36e minute, mais il était hors-jeu. Sous les sifflets du stade Vélodrome, l'arbitra siffla la mi-temps. L'OM ne s'est pas crée beaucoup d'occasions, mais l'équipe a eu le mérite d'être bien en place sur le terrain.

Le show Costil

Après la pause, ce sont les Rennais qui sont revenus avec les meilleures intentions, mais sur une montée de Diarra (50e), Rémy alerta Costil d'une belle frappe. Sur le corner qui suivit, Costil, de nouveau, sorti une superbe tête de Diarra qui allait se loger au fond des filets. L'entrée en jeu d'André-Pierre Gignac à la 56e redonna un coup de fouet à l'équipe phocéenne, le Martégal failli marquer en reprenant du droit, au premier poteau, un corner de Cheyrou, mais un défenseur dégagea sur sa ligne...

La vie sans Lucho... et toujours avec Costil

64e minute de jeu, et Deschamps sorti pour la première fois Lucho cette saison, c'est Kaboré qui eu la lourde tâche de remplacer l'Argentin. Sur un super centre de Kaboré, Gignac coupa la trajectoire du ballon (67e), mais le cadre se déroba. Deux minutes plus tard, Costil effectua une belle parade à nouveau devant Gignac. Dans la foulée, Pitroipa fusilla Mandanda à bout portant, mais le capitaine olympien détourna joliment. Azpi manqua le cadre à son tour à la 75e. L'OM trouva petit à petit ses marques en cette fin de match, mais Kembo-Ekoko crucifia Mandada d'une frappe du droit de 30 mètres, à la 76e...

Le Vélodrome gronde...

C'est dans une atmosphère pesante et sous le célèbre "Mouille le maillot" que se déroulera le dernier quart d'heure. Cheyrou tenta de sonner la révolte d'une belle frappe du gauche, mais un certain Benoît Costil détourna le ballon, encore. La fin de match se résuma à une attaque-défense qui ne donna rien pour l'OM, les Rennais étaient bien en place. Ces derniers faillirent même marquer à l'ultime seconde. Le Vélodrome offrit une bronca avant de se vider rapidement. Une bien triste soirée...