OM 0-1 Bilbao : Aduriz, ce n'était pas surfait
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 18/02/2016 à 22:58
A Marseille (Stade Vélodrome) Europa League | 1/16e | Jeudi 18.02.2016 | 21:05 sur BeIN Sport | ||
Marseille |
0 - 1(MT : 0 - 0) | BILBAO |
Arbitre : R.Thomson | Temps : coupe fraîche (10°) | Terrain : bon | Spectateurs : mieux que prévu (29 727) |
Aduriz (55e) | |||
L.Diarra (75e) | Benat (60e) | ||
Isla (89e) | Balenziaga (81e) |
NOTE DU MATCH : 06/10 | NOTE DE L'ARBITRE : 08/10 |
Les supporters ont finalement répondu présent. Le virage sud était ouvert, bien garni à défaut d'être rempli. Ils ont donné de la voix, et ont presque failli assister à un bon petit match de coupe d'Europe. Mais à l'heure de jeu, l'OM s'est pris un but venu d'ailleurs et a sombré. Derrière il n'y a plus eu match ou presque. Un nul aurait pu paraître équitable. Mais c'est occulter le fait que les joueurs de Michel avaient le droit d'être plus tranchant avant de voir les filets trembler. Et qu'il y avait aussi la place de se révolter après.
Barrada - Nkoudou - Alessandrini - Fletcher. En apparence, si Michel a changé les hommes (Barrada et Fletcher pour Cabella, suspendu et Batshuayi, dans son viseur), il n'a pas changé de système, pas fait de "folies" pour reprendre son expression de la veille. Mais en fait si. Car dès les premières minutes, Barrada joue à gauche et Nkoudou occupe un poste en attaque, chargé de tourner autour de l'attaquant écossais. Il y a de l'idée, et cela se confirme rapidement, avec les bonnes dispositions de la recrue hivernale. Bon dans les déviations avec son jeu de tête, il est utile également quand le ballon est au sol, comme par exemple lorsqu'il feinte un défenseur avec son corps pour s'ouvrir le chemin du but à l'entrée de la surface. Mais sa frappe est contrée in extremis. A noter également une tête aux six mètres qu'il envoie malheureusement sur le gardien adverse.
Et c'est bien dommage parce qu'en seconde mi-temps, Bilbao hausse son niveau de jeu et campe dans le camp adverse. Après quelques minutes, les Olympiens parviennent tout de même à se procurer une belle occase. Nkoudou glisse dans l'axe pour Fletcher qui décale aussitôt pour Barrada. Mais au lieu de frapper de suite, le Marocain tergiverse et voir sa tentative contrée. Le Vél s'agace et il y a de quoi. Dans la minute, Sur une remise anodine aux trente mètres, Aduriz fait partir un sacré coup de canon qui surprend tout le monde, Mandanda le premier. L'avant-centre a justifié sa réputation. L'OM est sonné. Et le chaos n'est pas loin. Devant, les éléments offensifs pestent contre les choix individuels. Michel tente de secouer la bête avec la sortie des deux plus décevants, Barrada et Alessandrini, pour ses deux options les plus offensives, Batshuayi et Thauvin. Mais rien ne change. Dans les dix dernières minutes, Thauvin part seul, et parvient à placer une frappe croisée qui tape le poteau. Ca pousse derrière, mais il ne se passera plus rien.
LE ONZE DE L'OM |
Mandanda (g) |
Isla - Nkoulou - Rolando - Manquillo |
Romao - L.Diarra |
Alessandrini Batshuayi 58e - Barrada Thauvin 58e |
Nkoudou Sarr 82e - Fletcher |
Non entrés : Pelé (g), Rekik, De Ceglie, Sparagna |
LE ONZE DE BILBAO |
Herrerin (g) |
De Marcos - Etxeita - Laporte - Balenziaga |
San José - Benat E. Elustondo 90e |
I.Williams - Eraso Rico 57e - Merino Boveda 74e |
Aduriz |
Non entrés : Iraizoz (g), Susaeta, Gurgepi, Muniain |