Malgré une défaite par deux buts d'écart contre le PSG, l'OM a pourtant de quoi être confiant en ses capacités pour la revanche en coupe de France.
C'était il y a plus de dix ans. La saison 2000-2001. Un OM en reconstruction, un PSG avec des moyens colossaux voué à dominer le championnat, et un affrontement au Parc où l'OM s'est procuré plus d'une occasion mais où les Parisiens ont scoré dans les dernières minutes pour clôturer la soirée avec un 2-0 au panneau d'affichage. Le lendemain, Le Parisien avait mis à sa une un titre clair : "Paris est magique". Karim Nedjari, le rédacteur en chef de l'époque, aujourd'hui à Canal +, se justifiait en disant qu'Anelka et ses copains étaient magiques car ils arrivaient à gagner même sans briller. Dimanche soir, l'histoire s'est répétée. Et lundi, L’Équipe affichait en première page "Paris met l'OM à genoux". Il faut préciser que le quotidien sportif a opté pour la régionalisation de ses unes et que, dans le Sud, c'est un "L'OM méritait mieux" que l'on pouvait lire en une. Inutile de préciser que le sujet à fait parler, notamment sur Twitter.
Non sans amusement, on peut constater que, mis côte à côte, les deux titres ne sont pas incompatibles. Techniquement. Ceci dit, que ceux qui ne sont pas d'accord mais qui n'ont pas envie de faire souffrir leur objectivité se rassurent : non l'OM n'a pas été mis sur les rotules par le fameux ogre parisien. Si l'ambiance n'était pas exceptionnelle dans le vestiaire marseillais à la fin du match, il n'y avait pas non plus des cris émanant de la salle d'à côté pour alourdir l'ambiance. Oui, Paris a gagné, et une victoire par deux buts d'écarts ne peut être le fruit du hasard, d'un fait de jeu, ou d'un seul élément en état de grâce. Mais le staff olympien, qui cherche sans doute à positiver avant de retrouver le même stade mercredi, ne manque pas d'arguments. Car si les Phocéens ont subi dès les premières minutes, ils ont peut-être tout simplement montré une nouvelle fois qu'ils n'étaient pas à l'aise au moment d'évoluer dans un autre schéma que son 4-2-3-1, comme ce fut avancé sur le plateau du Talk Show (voir la vidéo). Le paradoxe de cette équipe, peut-être la plus pragmatique du Championnat, mais qui est pourtant incapable de s'adapter aux autres. Même lorsqu'il s'agit de demander aux milieux latéraux de jouer un cran plus bas. Preuve que cette équipe n'est pas du genre à s'agenouiller contre quiconque...