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Saison

Nkoulou, où est-ce qu'on va ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 23/06/2014 à 07:00

Nkoulou, où est-ce qu'on va ?Nkoulou, où est-ce qu'on va ?

Le défenseur camerounais, qui termine son Mondial aujourd'hui, ne s'est pas relancé dans la compétition. Comme gérer l'après ?

Ce lundi, Nicolas Nkoulou va clore son Mondial au Brésil avec un match contre le Brésil. Ce devait être une fête contre le pays organisateur, ce sera une rencontre qui sent le souffre, quelque part entre règlements de compte imminent, retour au pays explosif et soupçons de la FIFA, qui pense que le match peut être arrangé. Dans tout ça, Nicolas Nkoulou devrait jouer. Si Samuel Eto'o n'est pas rétabli, il pourrait même porter à nouveau le brassard de capitaine. Mais cela ne trompera personne. Le défenseur de l'OM, qui ne sort pas de la plus grande saison de sa carrière, avait une opportunité en or de se montrer aux yeux des recruteurs européens. C'était le souhait le plus cher des dirigeants olympiens, qui espéraient vendre le Camerounais sur la base de sa première saison, là où le comparer à Thiago Silva n'était pas sujet à moqueries. Mais pour son premier match contre le Mexique, Nkoulou est coupable sur le but (valide) encaissé, s'arrêtant de courir au moment au Giovani Dos Santos le dépasse. Contre le Croatie, il n'était pas mieux, allant même jusqu'à jouer les basketteurs pour empêcher un adversaire de faire une touche. Un détail qui en dit long sur l'état d'esprit du défenseur, touché dans une équipe totalement à la dérive et ce, dès sa préparation, lorsque les joueurs sont restés un jour de plus au Cameroun pour négocier leurs primes.

Un marché particulier cette saison

Lot de consolation, Nkoulou ne sera pas en première ligne du naufrage camerounais dans l'esprit collectif. Samuel Eto'o et son meilleur ennemi Alexandre Song, mais aussi Benoît Assou-Ekotto, qui a voulu assèner un coup de tête à Moukandjo en plein match, y seront plus associés. Mais les clubs voulant s'offrir un défenseur d'avenir ne se pencheront peut-être pas sur le joueur arrivé à l'OM en 2011. Encore que. Le nombre d'écuries européennes ayant besoin d'engager un central d'avenir n'a peut-être jamais été aussi élevé que cette saison (Manchester United, Manchester City, Arsenal, Tottenham, Barcelone, Valence, Monaco, l'AS Roma, Naples, Dortmund, pour ne citer que les plus gros). Si Mehdi Benatia et Eliaquim Mangala sont les têtes de liste du marché et qu'un jeu de chaises musicales va forcément s'opérer, les Aymeric Laporte et Marquinhos ont déjà été blindés par leur club pour ne pas bouger sauf offre mirobolante. Résultat, un club comme le PSG, avec ses moyens illimités, se penche sur le cas Marcos Rojo. L'Argentin n'est quand même pas le nouveau Roberto Ayala.

Une aubaine pour l'OM ?

Il suffit donc d'être patient. Mais ça, c'est si l'on considère que l'histoire de l'ancien monégasque et de l'OM est arrivée à son terme. Car ce Mondial raté peut être aussi une opportunité à saisir pour le club, comme pour le joueur. Marqué par cet échec, ce dernier aura peut-être envie de vraiment remettre les compteurs à zéro pour relancer sa carrière. En lui mettant le pied à l'étrier, l'OM peut en tirer tous les bénéfices, et ce sans risque puisqu'il est sous contrat pour encore deux saisons. D'autant qu'il faudra le remplacer. Et si les cadors européens et leurs moyens n'arrivent pas à trouver la perle rare...

> Retrouvez le gril de Nicolas Nkoulou dans la vidéo ci-dessous.