Nice-OM : quand Jean-Pierre Rivère a songé à démissionner...
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 07/02/2022 à 13:06
Pour la première fois, le président de l'OGC Nice revient sur le Nice-OM du mois d'août et sa communication désastreuse.
Ce mercredi 9 février, l'OM va de nouveau se déplacer à Nice. Un peu plus de cinq mois après le match qui comptait pour la troisième journée de championnat et qui a été interrompu après des jets de projectiles de supporters niçois qui ont fini par envahir la pelouse. Le match avait été rejoué sur terrain neutre, à Troyes, fin octobre (1-1).
Alors que les supporters marseillais sont de nouveau interdits de déplacement pour cette rencontre, Jean-Pierre Rivère, le président de Nice, essaie de déminer l'atmosphère. Il s'est confié à Philippe Carayon dans un entretien diffusé sur Canal+ où il revient pour la première fois sur sa sortie totalement lunaire le soir du match, que vous pouvez retrouver en vidéo. En faisant toutefois du Rivère, expliquant par exemple qu'il sort de sa réserve parce que le journaliste insiste, pas parce qu'il avait préparé ce coup de communication à quelques jours du match...
"Je ne vois pas l'intérêt de reparler de ça. Après, vous voulez qu'on en parle, on en parle, mais je pense qu'il faut revenir au football. A aucun moment, on a pu imaginer qu'il allait se passer ce scénario-là. Et c'est peut-être le début d'une erreur. Puis, la soirée s'étrenne et on me demande d'aller en conférence de presse. Je n'ai pas du tout envie d'y aller, je n'ai aucun recul sur les évènements. Mais j'y vais, parce qu'en tant que dirigeant d'une entreprise, on règle nos problèmes en interne, mais en externe, il n'y a qu'un responsable et en l'occurence, c'est moi. Alors je le fais, très maladroitement, mais je le fais. Après, le lendemain, vous convoquez tout le monde et vous essayez de comprendre ce qu'il s'est passé réellement. Et là je me rends compte qu'on a eu des défaillances, qu'on aurait pu gérer les choses différement. Et je vois des images que je n'avais pas vues. Là, tout s'effondre. 48 heures après ces évènements, je vous jure que je me pose la question de savoir si je reste ou pas dans le football. Je ne peux pas me reconnaître là-dedans. Après, quand le navire coule, on ne saute pas".