L'OM a manqué son quart de finale contre Nice (4-1). Retour sur un fiasco qui, on l'espère, ne laissera pas de traces...
Celle-là, elle fait mal. Alors que les supporters olympiens rêvaient d'un parcours mémorable en coupe de France voire d'une victoire en finale, Nice n'a pas fait dans les sentiments à l'heure de jouer les briseurs d'espoir (4-1). Retour sur une soirée cauchemar.
On attendait un OM en mode commando. Et puis...
L'OM avait de quoi jouer son quart de finale contre Nice le couteau entre les dents. D'abord, car les Olympiens restaient sur un festival offensif contre Angers (5-2) le week-end dernier, mais aussi et surtout car il s'agissait du retour de l'OM à l'Allianz Riviera après les célèbres incidents du match de championnat. Alors, de l'eau avait coulé sous les ponts depuis et il s'agissait de jouer un match de foot et non de livrer un combat de rue, mais quand même, on pouvait s'attendre à plus de muscle face à des Niçois qui, eux, ont su en mettre dans leurs zones de vérité. Alors que l'OM a ouvert le score tôt dans ce match, l'adversaire a montré beaucoup plus de mental et de savoir-faire que les Marseillais. Et ça, ça fait mal...
Sampaoli perd son duel tactique et l'OM ses ambitions de victoire en coupe de France
On pourra bien entendu regretter que Jorge Sampaoli ait décidé de placer Saliba sur le flanc droit de la défense, lui qui a fait ses preuves dans l'axe cette saison (voir la réaction du coach en vidéo). On pourra regretter, aussi, que Rongier se soit retrouvé livré à lui-même en sentinelle abandonnée, sans pouvoir compter tactiquement sur du renfort dans sa zone. A vrai dire, on pourra tout regretter, mais personne n'était au niveau hier soir. Il n'était pas interdit de la part des onzes titulaires de montrer de quoi ils étaient capables. Le coach argentin a perdu sa bataille tactique, les joueurs leurs duels et l'OM son ambition de remporter une coupe de France qui fuit le club phocéen depuis 1989. Si cette saison, on a appris à ne pas s'enflammer ni à tout brûler après un seul match, cette nouvelle déconvenue, presque une semaine après Lyon, fait mal... Heureusement que la saison est encore longue et que les Marseillais auront l'occasion de rectifier le tir...