Sans strass ni paillettes…
Cela devient une habitude de voir l’OM gagner… mais cela devient aussi une lassitude de voir les hommes de Deschamps pratiquer un football aussi peu séduisant. Pourtant, les atouts offensifs ne manquent pas du côté de l’OM et même si Loïc Rémy était suspendu ce samedi soir, il y avait tout de même largement la place d’être un poil plus incisif. Seuls finalement Valbuena et André Ayew auront tenté leur chance : le premier trouva le poteau à la demi-heure de jeu alors que le second plaçait en moins d’un quart d’heure (46e et 59e) deux têtes dangereuses qui ne trouvèrent finalement pas le chemin des filets. Un match soporifique donc où les défenses auront pris une nouvelle fois le dessus sur les attaques. Du côté de Montpellier, la seule véritable action fut à mettre à l’actif du titulaire surprise d’un soir, Jamel Saihi, qui buta sur un Mandanda encore décisif (22e). La culture de la gagne !
Dans ce match fermé, les Marseillais s’en sont donc remis aux coups de pied arrêtés. Bien meilleur que les Montpelliérains dans ce secteur de jeu, les hommes de Deschamps ont su insister jusqu’à faire plier l’équipe héraultaise à dix minutes de la fin. Si l’OM n’a pas sorti un grand match, il a su une fois de plus s’imposer. Sans la manière… à la Deschamps, serait-on tenté de dire. Depuis qu’il est à l’OM, DD a su inculquer cette fameuse culture de la gagne à ses troupes. L’entraîneur olympien ne cesse de répéter qu’il fait avec les moyens qu’on lui donne et au final, il fait les choses plutôt très bien puisqu’il amoncelle les titres du côté de la Canebière ! C’est tout le paradoxe qu’il peut y avoir entre cet OM et celui de Gerets, en tribune ce samedi soir. Le jeu enthousiasmant du coach belge a laissé place à celui plus calculateur de Deschamps qui jouit d’une réussite maximale, certainement pas due au hasard… De bon augure pour le championnat…
Alors évidemment qu’avec un nouveau trophée, l’OM se lance parfaitement dans la course au titre. Evidemment aussi que le parallèle avec l’an passé est tout tracé. Tout laisse à penser que les Marseillais vont encore réussir un doublé. Sauf qu’au niveau du jeu, car on est obligé d’y revenir, cela laisse vraiment à désirer. Dans une finale, on sait qu’il faut un vainqueur… en championnat, des équipes comme Nice ou Auxerre ne prendront certainement pas les mêmes risques que ce que l’a fait Montpellier ce samedi soir. En faisant sortir Pitau pour lancer Kabze, René Girard a finalement était trop gourmand. Et il l’a payé cash quelques minutes plus tard… L’OM a donc su en profiter et les joueurs engrangent ainsi un peu plus de confiance. Sauf Stéphane Mbia, blessé dès la 7e minute de jeu, qui souffre d’une lésion des adducteurs et dont l’absence risque d’être longue. Un coup dur pour le Camerounais et son entraîneur qui va devoir faire parler la profondeur de son banc en titularisant dans les prochaines rencontres Kaboré ou Cissé. Et c’est peut-être de ce côté là aussi que l’OM va être plus fort que ses concurrents… M.V. |
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L'expérience des Marseillais
L’expérience a été le maître mot de l’analyse des différents protagonistes de cette rencontre. Il est vrai qu’une fois de plus, celle-ci a tenu un rôle essentiel dans ce match où les deux équipes étaient finalement assez proches. Même médiocres, les Olympiens auront donc su trouver l’énergie nécessaire pour trouver la faille en fin de rencontre. C’est bien la preuve que, comme lors du match de championnat du week-end dernier, les hommes de Deschamps possèdent une puissance physique et athlétique bien supérieure à celle des Montpelliérains. Cela s’est vu sur quasiment tous les coups de pied arrêtés et c’est finalement sur l’un d’entre eux que l’OM a fait la différence… |