Margarita Louis-Dreyfus va donc devoir remettre la main à la poche, comme l'a expliqué Vincent Labrune dans les colonnes de L'Equipe.
Alors que l'OM s'apprête à vivre une fin de saison difficile, les dirigeants marseillais pensent déjà au prochain exercice, qui se fera sans Ligue des Champions, ce qui représente un sérieux manque à gagner. Margarita Louis-Dreyfus va donc devoir remettre la main à la poche, comme l'a expliqué Vincent Labrune dans les colonnes de L'Équipe.
Le président marseillais tente de convaincre l'actionnaire principale de l'OM d'injecter 35 millions d'euros cet été : "20, comme en juin dernier, pour combler le déficit du compte d’exploitation, 15 pour faire face au manque à gagner lié à la non-participation en Ligue des champions, la saison prochaine" a annoncé Labrune.
Margarita acceptera-t-elle de faire cet effort supplémentaire de 15 millions d'euros ? La question mérite d'être posée, car en octobre dernier, la patronne de l'OM s'était plainte des résultats sportifs de l'équipe, pas à la hauteur de son investissement financier personnel : "Ca fait beaucoup d’efforts financiers pour l’OM. C’est normal que j’attende des résultats. Quand on est à l’OM, l’objectif reste de finir dans les trois premiers du championnat" avait-t-elle lancé dans Le Monde.
L'équipe n'a pas atteint les objectifs fixés, et l'état-major marseillais a donc budgétisé une 5e place à la fin du championnat, en espérant ne pas à avoir à souffrir d'un autre manque à gagner (estimé à 8 millions d'euros) si l'équipe reste scotchée jusqu'en mai à son actuelle 9e place au classement de la Ligue 1. Labrune va donc devoir se montrer convaincant auprès de MLD.
Au début de l'année, le président marseillais louait encore "la chance incroyable" de l'OM de pouvoir s'appuyer sur son actionnaire : "C’est le seul actionnaire qui a les moyens d’injecter régulièrement de l’argent dans les caisses du club. Elle met une vingtaine de millions par an pour assurer la pérennité du club. Après, c’est à nous, les dirigeants, d’être bons et de maximiser nos ventes et nos achats. Elle restera le temps qu’il faut pour que l’avenir soit assuré" rappelait le président marseillais sur RMC.