Milik : "Si je parle français mais que je joue comme une merde..."

Forfait pour ce match contre le PAOK et incertain contre Montpellier, Arkadiusz Milik est quand même dans l'actualité de l'OM puisqu'il est à la une du magazine Onze Mondial de ce mois d'avril avec une longue interview à la clé. Vous pouvez retrouver la couverture dans le tweet ci-dessous. Dans cet entretien, l'attaquant revient sur sa rencontre, surprenante, avec Pablo Longoria : "La première fois que j’ai rencontré Pablo Longoria, c’était à Naples, on a parlé football. Il m’a impressionné parce qu’il est vraiment jeune et on ne s’attend pas à rencontrer un directeur sportif - parce qu’à l’époque c’était le rôle qu’il avait au club - aussi jeune et s’y connaissant autant en football. On s’attend plutôt à une personne de 40 ou 50 ans avec une grosse expérience dans le domaine. On avait parlé de ce qu’il pensait de moi, de comment il voyait le football. Maintenant, il est le président du club et je suis très heureux pour lui. J'ai vu qu’il avait récemment dit du bien de moi dans la presse, Pablo Longoria croit beaucoup en moi, je veux tout donner sur le terrain pour lui rendre sa confiance. C’est une personne très importante pour moi". 

De quoi se dire que le buteur, qui a déjà passé la barre des 30 buts sous le maillot de l'OM, devrait continuer la saison prochaine. Sans en faire des tonnes, Milik revient d'ailleurs sur l'affection qu'il porte à ce club : "Pour être honnête, je ne connaissais pas très bien le club ou la Ligue 1 avant de venir ici. Contre Paris, il y avait la plus belle atmosphère, un truc indescriptible, je n’avais jamais vu un stade comme ça de toute ma vie ! C’était quelque chose de fou. J’ai une très bonne relation avec les supporters marseillais. Je pense que la relation pourrait être meilleure si je parlais français, pour être plus proche d’eux. Il faut que je parle français. C’est une langue très difficile à apprendre pour moi, j’essaye, mais ce n’est vraiment pas simple ! Je sais que si je parlais la même langue, ça m’aiderait à être plus proche d’eux. Mais à la fin, ce qui va le plus m’aider, ce sont mes performances sur le terrain. Si je parle français mais que je joue comme une merde, ils ne vont jamais m’aimer (rires)". L'intégralité de cet entretien, et bien d'autres choses, sont à retrouver ce vendredi en kiosques dans le dernier numéro de Onze Mondial.