Avant de rencontrer jeudi dernier l'Athletic Bilbao, Michel avait accordé un long entretien au célèbre quotidien espagnol. Quelques jours plus tard, samedi matin pour être précis, le site du quotidien assure que le travail de l'entraîneur est apprécié à Marseille.
Une vision qui diffère de la réalité marseillaise. Sur les trois derniers matchs au Vélodrome, Paris, Bilbao et Saint-Etienne, le nom de Michel a été sifflé par tout le stade lors de son annonce dans les compositions d'équipe. Après le match nul contre les Verts, l'entraîneur marseillais aurait vu sa voiture recevoir des coups de pied de supporters mécontents. Au moment d'expliquer ce onzième match sans victoire au Vélodrome en championnat, il évoquait en priorité l'expulsion de Nicolas Nkoulou avant d'assurer qu'il ne se sentait pas en danger : "Je ne me sens pas menacé, je pense à faire mon boulot et à aller de l'avant. Ca me fait mal de voir tous les efforts déployés par mes joueurs pour ce résultat. L'entraîneur, ce n'est pas important, il doit juste les mettre dans les meilleures dispositions possibles".
Sur le plateau du Canal Football Club, Habib Beye avait également une autre vision des choses, plus proches des virages marseillais : "Dans cet OM, il y a beaucoup de choses à dire. Il y a beaucoup d'erreurs, ce sont toujours les mêmes chaque week-end. Je continue de penser que l'entraîneur aujourd'hui a des questions à se poser sur le rendement de cette équipe, même si l'effectif reste moyen en Ligue 1."