Si le tableau d'affichage n'est pas trop lourd avec une défaite 2-0 à l'Emirates, l'OM a été sacrément dominé dans le jeu par Arsenal.
2 - 0 |
Arsenal - Marseille | LdC | Journée 5 |
Il y a quelques heures encore, ceux qui voulaient que Baup aligne les meilleurs joueurs et ceux qui voulaient qu'une équipe bis de l'OM soit sur la pelouse de l'Emirates se déchiraient.À l'arrivée, ils se tournent tous vers le banc de l'OM en se disant qu'il fallait tout faire sauf ce qui a été fait ce soir, avec une défaite lourde dans le contenu. Pas si honteuse que ça au niveau du score face au leader du championnat d'Angleterre. Mais comme un symbole, s'il y avait trois raisons de regarder ce match avec Lemina, Imbula et Khalifa, ils n'ont pas tous donné tort à Baup, qui ne les a guère considérés auparavant.
Au coup d'envoi, Gignac donne envie d'y croire. Il fonce dans la défense d'Arsenal et manque de peu d'avoir un contre favorable sur la charnière centrale. Pas le temps de dire dommage que la défense se dégage sur son côté droit en deux passes bien senties. Morel veut anticiper, mais face à Jack Wilshere, ça ne pardonne pas. Le meneur de jeu anglais s'échappe dans son couloir, avant de repiquer dans la surface et de trouver la lucarne opposée d'une frappe avant tout placée. 1-0 au bout d'une trentaine de secondes. À la sixième minute, Giroud a même l'occasion de doubler le score, parfaitement dans les temps pour un score record. Mais Mandanda gagne son duel à bout portant, exhortant ses coéquipiers à se motiver un peu plus. Mais rien n'y fait, le pressing est tout sauf organisé, la possession de balle famélique. Heureusement, Arsenal semble plus dans l'optique de se reposer entre deux combats en Premier League que de se faire un goal-average béton. Ça n'empêche pas Nkoulou de provoquer un penalty à la demi-heure pour une obstruction à l'entrée de la surface sur Ramsey. Dans l'antre de l'ennemi de Tottenham, le club de Lloris, Mandanda sort la tentative d'Özil. Il en est à trois penalties arrêtés cette saison. Le reste de son équipe ne peut, par contre, pas bomber le torse : incapable de se procurer une occase, si ce n'est sur une timide combinaison entre Jordan Ayew et Gignac.
Très tôt dans la seconde mi-temps, Baup fait entrer Thauvin et Valbuena. Avant même l'heure de jeu ! Mais rien n'y fait. Arsenal fait parler sa technique et multiplie les passes au milieu, avant que les éléments offensifs ne se mettent à demander systématiquement dans la profondeur, mettant la défense phocéenne à l'épreuve pendant de longues minutes. Ça craque logiquement à la 65e, avec un Jack Wilshere servi sur un plateau dans la surface, qui ajuste Mandanda du plat du pied. L'OM trouvera quand même le moyen de s'illustrer par deux frappes de Thauvin, deux frappes d'attaquant, qui rappellent à quel point ses partenaires devant n'ont pas existé. Alors qu'il y avait peut-être la place...
Temps : Frais | |
But(s) | |
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- Wilshere (1e, 65e) | - |
Carton(s) Jaune(s) | |
- | Nkoulou (37e) Morel (38e) Romao (81e) |
Carton(s) Rouge(s) | |
- | - |
11 20
10 20 Arbitre : M. Mateu Lahoz
Remplacements : Rosicky Cazorla 75e | Wilshere Walcott 75e | Ozil Arteta 81e
Non entrés : Bendtner, Vermaelen, Gnabry, Fabianski
Remplacements : Ayew Thauvin 57e | Imbula Valbuena 57e | Lemina Cheyrou 81e
Non entrés : Samba, Diawara, Fanni, Mendy