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Saison

M. Fautrel ralentit l’OM !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 12/12/2010 à 00:20

M. Fautrel ralentit l’OM !M. Fautrel ralentit l’OM !

Dans un match où l’on pensait qu’il ne pourrait rien à arriver à l’OM qui avait fait le plus dur, M. Fautrel s’est illustré… mais pas de la plus belle des manières !

Le film du matchStatistiques

Dans une configuration en 4-2-3-1 maintenant devenue habituelle avec Mathieu Valbuena en meneur de jeu, c’est un OM avec beaucoup d’ambition qui se présentait sur la pelouse de l’Abbé Deschamps. Et cette envie d’aller de l’avant fut rapidement récompensée grâce à un débordement de Brandao pour une tête de Rémy qui tapa la transversale avant de rentrer dans le but.

Sans forcer leur talent, les Marseillais continuèrent à accélérer, notamment sur coups de pied arrêtés : une tête de Diawara puis un enchaînement de Valbuena ponctué par un ciseau retourné aurait pu permettre à l’OM de se mettre rapidement à l’abri.

Et cela aurait été une bonne chose quand on s’aperçoit que dans un match, tout peut parfois arrivé ! Ainsi, à cinq minutes de la pause, Quercia fut pris en sandwich par Mbia et Heinze à l’entrée de la surface de réparation. Penalty et carton rouge pour Mbia, telle fut la décision incompréhensible de M. Fautrel. Transformé par Birsa, la sentence fut difficile à encaisser pour des Marseillais très énervés, à l’image de Gignac hors de lui…

En seconde mi-temps, les Olympiens repartirent avec d’excellentes intentions. Malgré leur infériorité numérique, les hommes de Didier Deschamps décidèrent de forcer leur destin en poussant cette équipe auxerroise dans ses derniers retranchements. Sur deux têtes de Rémy, Olivier Sorin sauva son équipe.

Une dernière tentative du meilleur attaquant olympien qui se retourna en pleine surface de réparation fut détournée in extremis par un défenseur auxerrois sur sa ligne. Ce match n’avait donc pas basculé du côté olympien et il aurait pu finalement tourner à l’avantage des Auxerrois. Mais les frappes de Chafni, Le Tallec et Sammaritano ne trouvèrent le cadre.

buts
Auxerre 1
Marseille 1
tirs
Auxerre 14
Marseille 14
tirs cadres
Auxerre 3
Marseille 6
tirs non cadres
Auxerre 9
Marseille 8
fautes
Auxerre 12
Marseille 12
corners
Auxerre 0
Marseille 10
hors_jeu
Auxerre 4
Marseille 2
cartons jaunes
Auxerre 2
Marseille 1
cartons rouges
Auxerre 0
Marseille 1
La clé de la rencontre

Que ressortir d’autre que l’arbitrage nullissime de Fredy Fautrel ! Dans cette rencontre, l’arbitre de cette rencontre aura été en dessous de tout, accumulant les erreurs au fil du match. La plus grosse reste de siffler un penalty alors que la faute se situe en dehors de la surface et de mettre en plus un carton rouge à Stéphane Mbia…
Pire, on sait tous que dans ce genre de contexte, les arbitres attendent qu’une chose, c’est de compenser. M. Fautrel aurait pu le faire largement en seconde mi-temps en excluant Dudka qui a assainé un coup de coude à Gignac ou encore en accordant un penalty évident sur une faute de Chafni sur Lucho…

Les hommes du matchL'oeil du phoceen

Enfin une excellente prestation pour Loïc Rémy. On a retrouvé un joueur tranchant dans chacune de ses actions. Il fut d’ailleurs rapidement récompensé en inscrivant le but de l’OM en début de rencontre. Par la suite, il fut à la finition de toutes les meilleures occasions marseillaises, et sans un grand Sorin, il aurait vraisemblablement offert la victoire à son club.

En remplacement de Brandao qui avait fait un très bon début de match, André-Pierre Gignac a bafoué son football toute la première mi-temps, passant une grande partie de son temps à s’énerver. Il a compris au retour des vestiaires qu’il pouvait rendre de grands services à son équipe... Percutant, Gignac a réussi à s’engouffrer en force dans la surface auxerroise à plusieurs reprises sans pour autant être décisif. Mais il est sur la bonne voie.

S’il ne peut rien sur le premier but de Rémy, Olivier Sorin fut par la suite en état de grâce. On pense notamment à ses deux arrêts réflexes qu’il effectue sur deux têtes de Rémy. Si le premier est logique, le second est fantastique et prive l’OM des trois points. Le gardien auxerrois s’est donc bien repris après son match raté à Madrid.

Dans une rencontre de la sorte, avec un tel enjeu à la clé, on ne peut plus tolérer que des arbitres fassent de telles erreurs. Pourtant, il faut bien l’accepter puisque rien ne veut être mis en place pour aider les hommes en noir, si ce n’est la parodie des cinq arbitres qui n’apportent jusqu’à présent strictement rien.

On ne peut donc qu’être en colère après ces deux nouveaux points perdus par l’Olympique de Marseille. En colère quant à la physionomie de la rencontre mais aussi quant on se penche sur le classement. A force de jouer avec le feu et de ne pas prendre les points qui leur tend les bras, les hommes de Didier Deschamps accumulent leur retard qui s’élève maintenant à quatre unités sur Lille et trois sur le PSG…

Pour en revenir à la rencontre et à l’arbitrage de Fredy Fautrel, plusieurs questions se posent aujourd’hui : comment son assistant a-t-il pu lui signifier qu’il fallait mettre un carton rouge ? Comment ce même assistant, qui est parfaitement placé pour voir l’endroit exact de la faute, n’a-t-il pas vu qu’elle se situait à l’extérieur de la surface de réparation ? Comment ne pas siffler penalty sur Lucho quand Chafni le balance en l’air dans la surface de réparation ? Comment ne pas exclure Dudka qui a mis un coup de coude volontaire à Gignac ? Bref, comment peut-on se louper autant dans une rencontre et ne même pas avoir le courage d’aller s’exprimer à l’issue de celle-ci.

Toutes ces questions resteront évidemment vaines même s’il en reste une qui mérite encore d’être posée : les fameuses commissions de la LFP vont-elles dégainer aussi vite qu’elles savent si bien le faire pour retirer la suspension de Stéphane Mbia, exclu injustement ? On connaît bien entendu déjà la réponse… et après, certains oseront encore affirmer que l’OM est avantagé !

M.V.