Lyon 2-1 OM : Sampaoli sait exactement ce qu'il ne faut plus faire
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 02/02/2022 à 01:00
Contre Lyon hier soir (défaite 2-1), les Marseillais n'ont pas su répondre aux changements de plans lyonnais en seconde période. Il faudra faire mieux pour accrocher le podium en fin de saison.
Evidemment, la férocité des critiques est à la hauteur de la déception. Après une première période maîtrisée des Olympiens hier soir à Lyon, l'OM s'est totalement éteint en seconde et a laissé les Gones emporter la partie (2-1). On peut se dire, à l'issue de cette désillusion, que les joueurs et Jorge Sampaoli savent exactement ce qu'il ne faut plus faire.
Evidemment qu'il y a de quoi être déçu
Oui, il y a de quoi enrager après la défaite des Marseillais à Lyon. Si en première période, les Olympiens ont surfé sur ce qu'ils savaient faire depuis plusieurs semaines, la seconde est un non-match total. De la part des joueurs d'abord, qui n'ont pas su imposer leur style ni mettre le pied alors que Lyon gagnait du terrain au fil de la rencontre et du coach ensuite, qui n'a pas jugé bon d'opérer des changements dans son équipe. Comme toujours, il y a de quoi débattre sur un Milik qui n'entre qu'à cinq minutes de la fin. Comme toujours, on pourra se demander si Sampaoli n'est pas trop frileux dans ses approches tactiques, surtout hier soir quand Lyon affichait une flopée d'absent. Ce qui est sûr, c'est que le coach argentin, comme lors de sa défaite à Lille, a eu devant les yeux tout ce qu'il ne faut plus faire. Et il a déjà prouvé qu'il savait apprendre et corriger le tir.
L'OM est fait pour défendre balle au pied
La défaite des Olympiens a surtout prouvé que l'OM est fait pour défendre avec le ballon. Si certains sont agacés par le "tiki taka" de l'OM made in Sampaoli, peu de monde s'en est plaint en première période quand les Lyonnais ne s'approchaient pas de la surface olympienne. Cette équipe, techniquement au point, puise sa force dans le collectif et dans sa capacité à embrouiller son adversaire balle au pied, avec notamment des constructions basses, un bloc haut et des appels forts sur les ailes. Reculer, jouer long, surtout quand on a un faux neuf en pointe, c'est à éviter. Se passer de Milik, même en méforme, est peut-être aussi à éviter, qui sait. Changer des choses en cours de match n'est peut-être pas non plus interdit. Avant le marathon qui attend l'OM en février, Sampaoli et ses joueurs savent maintenant ce qu'il faut encore améliorer...