Présent ce vendredi après-midi devant la presse au centre RLD, Lucho Gonzalez a accepté de revenir sur l'été particulier qu'il a vécu. Pourquoi l'Argentin est finalement resté ? Avait-il des contacts ? Est-il encore à 100% pour l'OM ?
Lucho, dans une interview tu as vraiment dit que tu ne voulais, en fait pas quitter l'OM cet été ?
Lucho Gonzalez : "Non. C'est le journaliste qui a mal interprété l'interview. Je n'ai jamais dit que je ne voulais pas quitter le club. J'ai toujours fait connaitre mes intentions. J'ai dit que je voulais partir, mais le marché était fermé."
Comment s'est passé le mercato et les contacts avec Malaga, la Roma ou Arsenal ?
L.G. : "Aujourd'hui ce que je veux dire, c'est que je suis content d'être là où je suis. J'ai un contrat, je tiens à le respecter. Dans ma tête et mon esprit, je suis à 100% à l'OM. Il y a eu bien entendu des contacts avec Malaga, la Roma ou Arsenal, mais on n'a pas réussi à tomber d'accord. Moi j'étais OK pour partir si le club s'y retrouvait financièrement. Maintenant je suis passé à autre chose. Le chapitre est fermé."
Pourquoi aucun club n'a voulu mettre 10 millions d'euros sur toi ?
L.G. : "Ce n'est pas tant mon problème, mais c'est la réalité du marché. Aujourd'hui, il n'y a pas grand monde qui veut mettre 10 millions d'euros sur un joueur de 30 ans. Ce n'est jamais moi qui ai fixé le prix de mon transfert, je ne l'ai jamais fait quand je suis parti de River ou Porto."
Est-ce que tu penses encore au home-jacking ?
L.G. : "Je voudrais rectifier certaines choses à ce sujet, car on a beaucoup écrit des choses qui ne reflètent pas la réalité, notamment sur mon épouse, qu'elle voulait partir et que c'était elle qui avait motivé mon envie de partir. Quant au home-jacking, c'est arrivé à d'autres joueurs, ça peut arriver à tous. Mais j'ai tourné la page. Je me sens bien ici. Je ne suis plus dans cet état d'esprit."
Mais est-ce que cela t'a perturbé dans tes prestations ?
L.G. : "Oui cela se ressent sur vos prestations. Et je dois dire que ma première idée sur le moment c'était de faire mes valises et de retourner en Argentine. Mais c'est Gaby (Heinze) qui m'a un peu refroidi l'esprit et qui m'a convaincu de rester."