Auteur de trois premiers bons matchs avec l'OM, Lucas Silva tire la langue depuis. Sur les huit rencontres suivantes, l'image d'un joueur à la technique raffinée, capable de mettre le ballon où il veut sur le terrain et surtout d'alterner jeu long et jeu court vers l'avant, s'estompe. Pire, son admiration pour Juninho, révélée dans une interview donnée à son arrivée, lui attire de nombreuses moqueries, notamment après son coup franc totalement raté à Lille.
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— philippe (@philousports) 25 Octobre 2015
Contre Nantes, le Brésilien est encore descendu d'un cran en terme de performance. Son jeu latéral et vers l'arrière exaspère, son manque de disponibilité dans les phases offensives interpelle. Souvent protégé par son étiquette de joueur acheté une belle somme par le Real Madrid, il ne serait peut-être plus très loin des plus grandes erreurs de casting de la Maison Blanche tels que Royston Drenthe, Julien Faubert ou Christoph Metzelder.
Reste que l'international espoir auriverde a une chance. Celle d'avoir un peu de temps pour se révéler au public marseillais puisque lui non plus n'a presque pas de concurrence à son poste. Lorsqu'il le remplace en fin de partie, Alaixys Romao montre qu'il a du mal à retrouver le niveau qui était le sien lorsqu'il était titulaire. Après un premier match intéressant, le jeune Zambo Anguissa a disparu de la circulation. Abdelaziz Barrada ne semble lui pas avoir le coffre pour jouer un cran plus bas.
En attendant un hypothétique retour de Stéphane Sparagna à un poste de milieu défensif essayé en préparation et en tout début de saison, Lucas Silva a l'occasion contre Braga en Europa League, dans une compétition où il n'a raté que sept minutes à Groningen, de commencer pour de bon son aventure avec l'OM. Pourquoi pas avec un premier but ou une première passe décisive ? Le temps presserait presque en tout cas pour un élément qui n'est que prêté et vraisemblablement hors des finances phocéennes pour une éventuelle prolongation de bail.